La désignation récemment de deux interprètes-traducteurs au niveau de la cour de M'sila pour la prise en charge de la profession de traducteur à M'sila et Bou Saâda est venue, à point nommé, mettre un terme, d'une part, à une anarchie sans précédent en matière de traduction et, d'autre part, aux interminables tracasseries que supportaient les citoyens de la wilaya de M'sila. En effet, ces citoyens, pour faire des travaux de traduction conformes aux règles de la profession, étaient obligés de faire de longs et coûteux déplacements, variant de 120 à 250 km, et ce, en fonction des distances, séparant les villes de M'sila et de Sétif-Ville où se faisaient les travaux de traduction. Conséquemment à ces difficultés, et à travers la prolifération des bureaux activant sous différentes appellations, s'est développée d'une manière illégale l'activité de traduction. D'aucuns ont trouvé matière à régler les longs et coûteux déplacements. En tout cas, la profession d'interprète-traducteur a été officiellement mise sur les rails à M'sila depuis le 11 avril, date où le premier traducteur, en la personne de Mlle Mouna Aouina, a prêté serment au niveau de la cour de M'sila. En attendant que le deuxième traducteur prête incessamment serment, on peut dire que la profession de traducteur-interprète a véritablement fait son entrée dans cette wilaya.