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Les réserves de Ksentini
Publié dans El Watan le 10 - 05 - 2005

Les représentants d'Amnesty International ont le droit de se rendre en Algérie et de faire leur travail. Seulement, il est de notre devoir de démontrer à cette organisation que l'Algérie d'aujourd'hui n'est plus celle des années 1990 et que la situation s'est nettement améliorée », a indiqué Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l'homme (CNCPPDH).
M. Ksentini estime que cette ONG a pour mission, et ce, dans tous les pays du monde, de vérifier en premier lieu si les droits des citoyens sont respectés. Une ONG, de l'avis de notre interlocuteur, n'agit jamais innocemment. « Nous ignorons le but recherché par Amnesty. Si les responsables de cette ONG cherchent à connaître la réalité du terrain en toute objectivité, nous les aiderons et nous leur prouverons que l'Algérie a énormément avancé en matière de droits de l'homme », dira M. Ksentini, qui rappellera qu'au début des années 1990, lorsque les terroristes n'épargnaient ni enfants ni vieillards, Amnesty avait considéré les terroristes comme étant « de simples groupes d'opposition armés ». Farouk Ksentini dira encore : « Cette ONG n'avait pas hésité pour se poser la fameuse question de “qui tue qui ?”, accusant dans la foulée l'ANP d'être derrière les massacres des civils algériens. Amnesty n'a pas été objective. Elle avait affiché son hostilité et sa partialité à l'égard de l'Etat algérien. Et c'est ainsi qu'en 1995, le pouvoir algérien avait décidé de ne plus lui octroyer de visa. » La commission que préside M. Ksentini n'a pas invité Amnesty International qui a émis le vœu, comme chaque année, de se rendre en Algérie. Cette fois-ci, l'Etat algérien a répondu favorablement en lui accordant le visa. « Nous applaudissons cette démarche, car cela nous permet de démontrer à cette ONG que la situation en Algérie n'est pas aussi catastrophique qu'elle le croit et que nous avons fait des efforts considérables en matière de droit de l'homme. La politique de la chaise vide, à notre sens, désavantage l'Etat algérien. Si Amnesty est contre l'amnistie générale, cela est complètement arbitraire, et c'est à nous d'expliquer le sens de cette initiative », a souligné M. Ksentini, qui espère qu'Amnesty révisera son jugement en ce qui concerne les droits de l'homme en Algérie et sera plus objective dans son rapport. Le président de la CNCPPDH n'a pas omis d'indiquer qu'en 1991, « Amnesty International a été manipulée par les détracteurs de l'Algérie, à leur tête des ONG nationales qui ont donné des contrevérités ». De son côté, maître Ghechir affirme avoir été contacté par cette ONG pour donner son point de vue sur la question de la violence contre les femmes. « Je pense que les représentants d'Amnesty sont en Algérie pour enquêter sur plusieurs dossiers, pas uniquement sur la question de l'amnistie générale. Ils rencontreront l'association Rachda. Ils veulent avoir des rendez-vous avec de hauts responsables algériens. J'estime que la communication reste l'unique solution pour éclairer les zones d'ombre. » Maître Ghechir affirme encore que lorsqu'il y a eu le massacre de Bentalha, l'Etat algérien « n'a pas su présenter des arguments comme il n'a pas su se défendre. Cela relève de l'irresponsabilité puisque cet état de fait a ouvert la voie à toute sorte de spéculation et a permis à cette ONG de tirer des conclusions qui n'ont pas été en faveur du pouvoir algérien ». Notre interlocuteur ne manquera pas d'accuser certaines personnes « de soutenir le projet de l'amnistie sans aucune condition. Juste pour de plaire aux décideurs ». « Je ne suis pas contre cette ONG. D'ailleurs, en ce qui me concerne, je vais leur proposer d'inclure dans leur programme la question de la justice », a souligné M. Ghechir. Par ailleurs, M. M'rabet, premier responsable de Somoud, est persuadé que les représentants d'Amnesty ont été invités par les autorités algériennes afin de leur « faire changer d'avis sur leur position quant à l'amnistie générale, sachant aussi que cette invitation intervient à quelques semaines du rapport rédigé par trois ONG internationales sur la situation en Algérie ».

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