La prime de risque et de contagion, instituée par le décret exécutif n°03/52 du 4 février 2003 n'ayant pas touché tous les corps de la santé, fait actuellement l'objet d'un ras-le-bol d'une grande partie du personnel du CHU de Sétif. La grogne des personnels, n'ayant pas bénéficié de cette prime mensuelle de 2000 DA, se manifeste dans un premier temps par la signature d'une pétition paraphée par plus de 150 agents. Ceux-ci ont adressé dernièrement une lettre ouverte au ministre de la Santé et comptent, au cas où ils n'auraient pas gain de cause, déclencher un large mouvement de protestation. Le directeur général de l'hôpital se dit désarmé face à ces revendications : « C'est la loi qui définit les services et les personnels bénéficiaires. Les textes ont exclu les services administratifs. Le problème, qui touche plus de 200 travailleurs, me dépasse, il est du ressort exclusif de la tutelle. Cela dit, le problème des agents tels que les ouvriers professionnels et autres, oubliés par une telle mesure, a été exposé à qui de droit. Nous attendons la réponse qui sera, je l'espère, positive car les revendications de ces travailleurs, eux aussi exposés au danger, sont légitimes. » La tutelle qui vient de changer de main répondra-t-elle positivement à une catégorie de travailleurs de tout temps lésée ?