Pour rappel, les grévistes ont déjà entamé le mois dernier deux journées de protestation. Cette décision a été motivée par le mutisme du ministère de la Culture et la non-prise en charge des différentes revendications des enseignants de l'école, la non-implication du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans la gestion pédagogique et les atteintes au libre exercice du droit syndical par le chef de l'établissement. Les mêmes revendications ont été reconduites les 15, 16 et 17. Si du côté des grévistes, on estime qu'aucune invitation n'a été lancée du côté du ministère de la Culture pour un éventuel dialogue, le conseiller de madame la ministre, Nourreddine Atmani, affirme que Mme Toumi a chargé ses collaborateurs de trouver les démarches nécessaires pour que les enseignants des beaux-arts puissent passer leurs examens et obtenir le diplôme exigé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique afin d'avoir accès au statut d'enseignant. Tous les professeurs seront reçus par groupe pour leur expliquer cette démarche d'ici quelques jours. Notre interlocuteur tient à préciser que pour être professeur, il faut impérativement répondre à des critères. « Certains grévistes ne répondent pas à ces critères. On ne peut pas nommer un professeur par un arrêté. Nous nous proposons d'accompagner les concernés pour la rédaction de leur thèse. Il faut présenter un travail scientifique. On ne peut pas nommer un professeur par ancienneté », dit-il.