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Oum El Bouaghi
Les chantiers inachevés
Publié dans El Watan le 01 - 06 - 2005

Les villes qui composent la wilaya d'Oum El Bouaghi, à l'instar de Aïn M'ila, Aïn Fakroun et Aïn Beïda, pour ne citer que celles-ci, souffrent d'une situation qui, le moins qu'on puisse dire, est un paradoxal mélange de beau et de laid, l'attrayant et le repoussant, le moderne et l'archaïque.
Est-ce dû au fait que les cités sus indiquées ont connu, vécu et subi un développement en matière d'habitat en porte-à-faux avec les normes que requiert un style urbanistique de bon aloi ? Ou bien est-ce la fièvre de construire à la va-vite qui a généré cette situation peu orthodoxe ? Il n'y a qu'à voir l'état de nos cités pour s'en convaincre. L'esthétique a été sacrifiée au profit d'un style architectural éloigné des règles en vigueur. Partout, s'élancent dans le ciel des bâtisses à plusieurs étages, avec des balcons inélégants, des fenêtres décolorées. La première chose qui saute aux yeux, c'est l'absence de jardinets devant les gigantesques maisons. Aucun coin de verdure qui accroche le regard. De nombreux citoyens ont entrepris la construction de leur maison, mais ne l'ont jamais achevée. Les murs sont demeurés sans ravalement, parfois sans crépissage. Des cités entières, couleur ciment, sont légion. A Aïn Beïda, par exemple, les nouveaux quartiers, situés au sud et sud-ouest, allant de Falleti à Oum Djemel ressemblent à s'y méprendre à d'innombrables bidonvilles. Ainsi, partout où nous sommes allés, l'esthétique est absente. Certains citoyens interrogés sur cet état de fait, nous ont déclaré que les peintures au vinyl ou à l'acrylique son hors de portée. Un bidon de 20 ou 25 kg coûte plus de 2000 DA. Ajouter à cela les frais de la main-d'œuvre et on aura une facture salée. Il y a une ou deux décennies, les services de la voirie des municipalités demandaient aux habitants de ravaler les façades de leur maison. En ce temps, la peinture était à portée de main, c'est-à-dire vendue à des prix modiques, voire symboliques. A présent, les prix ont décuplé, ce qui a découragé nombre de citoyens de s'occuper de la propreté de leur demeure. Autres temps, autres mœurs, la dégradation du pouvoir d'achat ne fait plus de l'aspect extérieur de la maison une priorité, la primauté étant accordée à la nourriture et à l'entretien de la marmaille. Voilà qui a fait et qui fait ressembler nos villes à d'interminables chantiers. Autre chose, ce qui défigure et enlaidit nos cités, ce sont ces lots de terrain octroyés de longue date et que les propriétaires, pour une raison ou une autre, gardent tels quels. Il y en a qui ont été attribués voilà vingt ans. Ces poches vides, outre le fait qu'elles constituent des plaies béantes, sont parfois transformées en dépotoir par les riverains. N'y a-t-il pas une solution des autorités publiques pour remédier à cette situation ? En trente ans d'existence, le chef-lieu de wilaya, en l'occurrence la ville d'Oum El Bouaghi, souffre de la même situation, en dehors du centre, nouvellement créé et constitué en grande partie d'administrations, de blocs d'habitation et de services, lesquels offrent un aspect avenant à la cité.

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