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Fraise cherche label
Publié dans El Watan le 06 - 06 - 2005

Aujourd'hui, la fraise locale intéresse beaucoup d'étrangers, bien que l'attrait soit plus exotique qu'économique.
Dernièrement seulement, des Egyptiens, des Jordaniens, des Italiens et même un Américain ont laissé sentir un vif intérêt pour la qualité locale. Auparavant, d'autres investisseurs étrangers avaient relayé une grande délégation d'ambassadeurs venus à Skikda prendre part aux festivités de la fête de la fraise. Mais cet intérêt n'a jamais été concrétisé. Car le produit local aura beau se présenter comme étant une rareté dans le gotha des 600 variétés existantes, il n'arrive toujours pas à se défaire des relents de ses propres atouts. Pourtant, en plus de ses qualités gustatives indéniables, le produit local s'apparente à une ressource génétique authentique. C'est vrai qu'aucune étude n'est venue conforter une telle thèse, mais plusieurs facteurs suffisent à première vue pour juger de la spécificité du produit. Questionnée au sujet d'une éventuelle labellisation du produit local, Mme Amirouche, ingénieur agronome et chef de service Défense des cultures à l'Institut technique des cultures maraîchères et industrielles (ITCMI) de Staouéli a tenu à déclarer : « La politique de labellisation initiée par l'institut est basée actuellement sur la revalorisation des produits stratégiques. Dans la wilaya de Skikda, nous avons retenu en premier lieu l'ail rouge d'El Harrouche. Nous avons également retenu la fraise locale qui reste un produit du terroir pouvant bénéficier d'une approche pour une éventuelle appellation d'origine contrôlée. » Elle ajoutera par ailleurs que des plants de la fraise locale ont été déjà transférés à l'institut et que le volume de travail assez important de l'ITCMI fait que le projet de labellisation de la fraise devra encore attendre. La fraise locale dispose a priori de l'ensemble des répondants d'une éventuelle labellisation. D'abord, elle représente un produit génétique à part, pérennisé par la seule volonté des agriculteurs locaux. Ses atouts organoleptiques (goût, saveur...) ne sont plus à démontrer. L'étude comparative n'aura même pas à être faite, car le produit ne mûrit réellement que dans le seul versant nord. Les tentatives faites par plusieurs cultivateurs pour l'implanter à quelques kilomètres seulement de ses lieux d'origine ont donné un fruit aux qualités en deçà de l'originelle. Ces faits confortent l'authenticité du produit et le prédisposent à un avenir plus intéressant. Le travail accompli à ce jour par les agriculteurs locaux est aussi à interpréter comme un acte de préservation de la diversité biologique nationale. Dans d'autres régions, en Afrique notamment, des agriculteurs dont le travail de protection des ressources phytogénétiques locales est semblable à celui que font les cultivateurs locaux de la fraise, ont réussi à bénéficier de plusieurs aides et projets de la part de plusieurs pays européens. Au Madagascar à titre d'exemple, pays où la fraise ne constitue nullement une priorité, des agriculteurs de fraise ont réussi à bénéficier de deux projets de coopération et d'appui technique. L'un parrainé par la Suisse et l'autre par la France. A Skikda, on semble beaucoup plus s'orienter vers une vision misérabiliste d'un produit au destin plus intéressant.

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