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Fin de cycle pour l'euro « fort »
Publié dans El Watan le 06 - 06 - 2005

La débâcle du traité constitutionnel européen cette semaine a fait une première victime symbolique sur les places financières. L'euro, qui a anticipé la victoire du non, a poursuivi sa baisse face aux principales devises mais principalement face au dollar.
Mauvaise nouvelle ? Pas sûr. Des voix s'élèvent - en bémol - pour rappeler combien l'euro " fort " a coûté cher à la croissance de l'Europe continentale, la plus faible des grandes zones d'activité de l'OCDE ces trois dernières années. Scénario non prévu, l'euro, qui est né à parité équivalente au dollar le 1er janvier 2002, s'est " valorisé " de 30% par rapport à la devise américaine au bout de 30 mois d'existence. « L'euro fort a ralenti les exportations européennes », accusent syndicats, politiques et de plus en plus de patrons. Le débat sur la nuisance de l'euro fort pour l'activité et pour l'emploi est donc le premier à rebondir - avec fracas - après le rejet populaire de la Constitution européenne en France et en Hollande. Incident gravissime dans le code de conduite communautaire, pour la première fois un ministre du gouvernement Berlusconi a envisagé la sortie de l'Italie de la zone euro (euroland). Le déficit public italien est au- dessus des limites acceptables et les sanctions de Bruxelles pendent au nez de Rome. La croissance très molle puis la stagnation en 2004-2005 empêchent l'Italie de soigner ses comptes publics. L'opinion est très forte en Italie que l'économie de la péninsule est le prototype même d'une économie à la compétitivité plombée par l'euro fort. La preuve ? La Grande-Bretagne qui a choisi de garder sa livre a bénéficié d'une croissance supérieure d'un point à celle de l'euroland, ces trois dernières années. Principale cible de ce qui ressemble à un " chantage italien ", l'entêtement de la Banque centrale européenne et de son gouverneur, le Français Jean-Claude Trichet, à défendre une parité " haute " de l'euro face au décrochage suspect du dollar. Le camp officiel de l'euro n'est pourtant pas dépourvu d'arguments. La faiblesse de la croissance de l'euroland n'est pas une conséquence de l'euro " fort " mais un pis-aller car sans l'euro c'est à une récession pure et simple que la zone aurait eu droit : " Nous aurions assisté à une guerre de dévaluation concurrentielle entre les pays de l'actuelle zone euro qui aurait aggravé les déficits publics et rendu toute marge de reprise longtemps impossible ". Au début des années 1990, la Grande-Bretagne et l'Italie avaient décroché leur monnaie nationale du serpent monétaire européen - qui maintenait les parités entre les monnaies européennes à l'intérieur d'une fourchette ondulante. Bilan controversé, selon que l'on se place du point de vue européen ou de celui de Londres et Rome. C'est ce droit de relancer sa compétitivité nationale en dévaluant " souverainement " sa monnaie qu'ont perdu les gouvernements nationaux avec l'euro. Et que, dans son désarroi au bord de la récession, le gouvernement italien brûle d'envie de réclamer à nouveau. Le board de la Banque centrale européenne est dos au mur. L'ère de l'euro fort, de la prévention de l'inflation et de la traque prioritaire aux déficits publics a été soldée par les électeurs européens. Il faut penser désormais croissance et emploi. Ironie du sort, l'un des principaux arguments des partisans du oui était que la Constitution européenne allait permettre d'opposer un pouvoir politique européen " plus fort " à celui de la " tyrannie technocratique " de la Banque centrale européenne.

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