La crise que connaît l'Assemblée populaire de la capitale des Hauts-Plateaux perdure. Elle prend même des proportions gravissimes, s'apparentant au pourrissement qui risquerait d'ébranler davantage les affaires de l'une des plus importantes communes du pays. Après le boycott de la session ordinaire du 6 juin dernier (voir El Watan du mercredi 8 juin 2005), les 18 élus sur les 33 que compte l'Assemblée ont récidivé hier. Les frondeurs réclament encore et toujours la tête du contesté P/APC qui ne fait plus l'unanimité autour de lui. L'on apprend, par ailleurs, que le chef de daïra ayant tenté de réconcilier les antagonistes lors de la réunion marathon, tenue mercredi dernier, a échoué, car les deux parties campent sur leurs positions respectives. Cette fin de non-recevoir des dissidents ne voulant plus collaborer avec le premier magistrat de la ville renvoie l'adoption du budget supplémentaire de l'année en cours aux calendes grecques. L'on apprend, en outre, que le P/APC de Aïn Abassa (localité située à 20 km au nord-ouest du chef-lieu) a fait l'objet, mercredi dernier, d'un retrait de confiance. Le maire de Bir El Arch a, quant à lui, comparu, le jour même, devant le magistrat près la cour de Sétif, et ce, pour falsification d'une délibération.