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Le fabuleux parcours de Si Tam
Lakhdar Abdeslam Ben badis
Publié dans El Watan le 14 - 06 - 2005

Nombreux sont les Constantinois et autres visiteurs de passage dans la ville des Ponts qui continuent de croire que le centre hospitalo-universitaire de Constantine porte le nom de l'imam Ben Badis, alors qu'il s'agit en fait de son neveu le docteur Lakhdar Abdeslam Ben Badis, le militant ophtalmologue qui a sacrifié sa vie pour la cause nationale.
Le long parcours du toubib, surnommé Si Tam par les intimes, nous a été révélé par son oncle Abdelhak Ben Badis, le frère cadet et le seul élève constantinois de l'imam, actuellement président d'honneur de la fondation Imam Abdelhamid Ben Badis, et avec qui nous avons pu nous entretenir dans le fameux lieu-dit Sidi Kamouche, une mosquée toujours entretenue par la famille Ben Badis. « C'est grâce à un ami intime, le professeur radiologue Messaoud Bendib ayant entrepris des démarches auprès du ministère de la Santé que le CHU de Constantine porte le nom de Lakhdar Abdeslam Ben Badis », nous révélera Abdelhak Ben Badis. Fils de Mouloud Ben Badis, second frère dans la famille du cheikh et directeur, à l'époque, de l'orphelinat musulman de Sidi Mabrouk, Lakhdar Abdeslam, né le 27 janvier 1923 à Constantine, fit ses études primaires en français avant de fréquenter le lycée d'Aumale (actuellement Rédha Houhou) où il obtint son bac en 1941. Le cheikh Mohamed Belabed, élève de son oncle, lui assurait des cours particuliers en arabe. Intéressé par des études en médecine, il fit un passage par la faculté d'Alger entre 1941 et 1945 avant de poursuivre son cursus à la faculté de médecine de Paris entre 1945 et 1951 pour se spécialiser en ophtalmologie à l'hôpital 15-20 de Paris de 1950 à 1952, avant de faire son internat à l'hôpital Charles Nicole de Tunis sous le patronage du professeur tunisien Raïs pour clôturer par une thèse de doctorat en médecine. Selon son oncle Abdelhak, l'ouverture en 1945 de son cabinet médical qui existe toujours au n°29 de la rue Georges Clemenceau (actuellement Larbi Ben M'hidi) fut l'un des événements les plus marquants de la vie de Lakhdar Abdeslam Ben Badis. « Il a choisi de graver son nom en arabe en haut de la plaque et en français en bas, par défi aux autorités françaises. » Militant convaincu, il fut membre de l'Association des étudiants musulmans algériens (1941-1944), puis membre de l'Association des musulmans algériens de France (1950-1952), son intense activité militante au FLN à Paris comme à Constantine où son cabinet médical servait de refuge pour les membres du FLN et de l'ALN n'était pas sans lui créer des problèmes avec les autorités françaises. Arrêté et interné en 1957, alors qu'il prenait part à la grève des six jours, il sera transféré vers le centre d'internement d'El Ghirane de Hamma Bouziane, à une dizaine de kilomètres au nord de Constantine, puis vers celui de Bir El Ogla, aux environs de Aïn M'lila. Là, il a refusé catégoriquement de servir comme médecin. « La tenue de l'armée française ne m'a jamais intéressé. Je ne vois pas pourquoi je vais la porter aujourd'hui quand bien même je n'aurais rien à mettre sur le dos », répondit-il à l'adresse de ses geôliers. Transféré en dernier lieu au centre d'internement d'El Djorf, il prend contact avec les éléments de l'ALN. C'est lors d'une sortie à M'sila pour approvisionner le centre en médicaments qu'il réussit à prendre la fuite pour rejoindre le maquis. « Depuis, nous n'avions plus aucune nouvelle de lui jusqu'au jour où nous avions appris sa mort au maquis par le biais de l'un de ses amis tunisiens qui nous a envoyé une coupure d'un article paru dans un journal . » Le 13 mars 1963, sa famille reçoit une attestation de la 5e région militaire mentionnant que le frère Docteur Lakhdar Abdeslam Ben Badis qui a rejoint les rangs de l'ALN en 1959 est tombé au champ d'honneur en 1960.

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