Deux mois après sa création, Izuran T'murth, une association culturelle de la wilaya de Tizi Ouzou, a organisé, en collaboration avec le Centre d'information et d'animation de la jeunesse (CIAJ), une semaine de prévention contre la toxicomanie, à la maison de la culture Mouloud Mammeri. Le collectif veut « mettre le doigt sur la plaie de la drogue qui affecte toutes les couches sociales » et sensibiliser les citoyens par rapport aux méfaits de la toxicomanie à l'occasion de la Journée mondiale célébrée ce 23 juin. L'alcoolisme et le tabagisme passif ou actif sont autant de fléaux que veut combattre cette association par l'information du plus large public. Pour l'occasion, il a été proposé aux visiteurs de participer à un sondage sur le tabagisme actif. Les résultats de cette opération seront mis à la disposition de l'Office national des statistiques (ONS), nous dit le président de l'association qui déplore « l'absence de chiffres sur le phénomène en Algérie ». En sus de la conférence sur la toxicomanie en Algérie animée par le docteur Benamara, membre de la cellule d'écoute du Centre d'information de la jeunesse (CIAJ), samedi dernier, le docteur Bouzidi, psychiatre, et le docteur Kadi, maître de conférences à la faculté de droit de l'université de Tizi Ouzou, devraient communiquer, ce jeudi, sur « la lutte contre la toxicomanie qui est un devoir pour la société ». Les membres de cette association, qui déplorent « l'insuffisance de centres de désintoxication », affirment « avoir orienté vers le CIAJ plusieurs parents, désireux de porter secours à leurs enfants toxicomanes ».