« Il y a eu la suspension de vingt cadres de Sonatrach, Naftec et Naftal, mais ils continuent toujours d'appartenir à Sonatrach », a déclaré hier le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Le ministre, qui répondait aux questions de la presse en marge de la présentation des Agences de régulation du secteur de l'électricité et des mines, a encore insisté : « Il n'y a pas de limogeage, il y a des suspensions de cadres. Ce sont des cadres qui font partie de Sonatrach. Je préfère laisser la justice faire son travail. Je ne veux accuser personne de quoi que ce soit et je demande à la presse qu'elle n'aide pas à gérer cette polémique qui ne sera pas dans l'intérêt du pays », a encore ajouté M. Khelil. Naftal et Naftec sont des filiales de Sonatrach. Selon plusieurs sources, la suspension des cadres serait liée au non-respect des procédures de passation des marchés qui obéissent à des règles très strictes depuis 2001. La procédure de l'appel d'offres a été généralisée dans le secteur et son non-respect peut entraîner des sanctions et des poursuites judiciaires. Mais aucune indication officielle n'a été fournie sur cette affaire par les responsables du secteur hormis la réaction du ministre qui a accepté de faire une déclaration après insistance des journalistes qui assistaient au siège de Sonatrach à la présentation des agences.