Depuis samedi dernier, le recours à la grève est perçu comme le seul moyen possible de revendication pour les 260 travailleurs de Gico, une entreprise italienne chargée de la réalisation du viaduc de Oued Erkhem, et ce, depuis sa faillte, il y a quelques mois, remplacée au pied levé par Garboli, une autre entreprise italienne. Celle-ci, malgré ses engagements pris dès la reprise en main du projet du viaduc, abandonné par Gico, n'en a tenu aucun. Par ailleurs, les travailleurs, qui ne bénéficient plus « depuis 7 mois ni du versement des allocations familiales ni du remboursement des frais médicaux », ont fait connaître leur mécontentement et leur inquiétude face à l'évolution de la situation au sein de la nouvelle entreprsie Garboli par un débrayage général. En outre, au regard des difficultés financières auxquelles cette entreprise fait actuellement face, une partie des travailleurs, selon la même source, est menacée de compression. Hier, les représentants syndicaux des 260 travailleurs étaient attendus dès 10 h à l'inspection du travail de Bouira. Notre déplacement au niveau de cette structure sociale a été infructueuse, car le chef de bureau chargé du dossier nous a informé que toute communication avec la presse lui est interdite.