Depuis le début de la saison estivale, le maire d'El Ançor semble faire l'unanimité autour de lui pour s'attirer, tantôt des actions en justice, tantôt le mécontentement de ses contribuables et même l'ire de nombreux opérateurs économiques implantés sur le territoire de sa commune. En effet, pour commencer, une affaire de concession d'un parking aux Andalouses a atterrit, en fin de semaine, devant le juge. En fait, c'est l'exploitation du parking n°3, concédée à un privé qui, quelques temps après, voit débarquer un autre individu qui « autorisation délivrée par le maire » en main, revendique l'exploitation d'une partie du même espace. Un véritable quiproquo s'est déclaré et chacun des deux « opérateurs » se dit en droit d'exploiter son « activité ». Ceci dit, l'affaire est actuellement devant le tribunal. Un autre opérateur nous confiera que « Le maire débarque chez lui pour revendiquer un état détaillé des taxes de séjours versées par son établissement. Sachant que la taxe de séjours des établissements hôteliers est versé directement à la recette communale. » Par ailleurs, de nombreux habitants de cette localité ont manifesté leur mécontentement devant le manque d'eau potable. Une situation qu'ils auraient qualifiée de normale s'il n'y avait pas, à la sortie de la ville, une source d'eau naturelle abandonnée. De l'avis de nombreux citoyens de cette localité balnéaire, les habitants de la commune d'El Ançor souffrent de nombreux problèmes liés à la gestion directe de la collectivité, comme le manque de moyens de distractions pour les jeunes et le chômage qui bat son plein en dehors de la saison estivale. D'ailleurs des informations persistantes font état « d'un probable retrait de confiance des élus qui désavouent la gestion actuelle de cette localité par le maire ».