Le secrétaire général de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC) a entamé son périple, pour la campagne en faveur de la réconciliation nationale jeudi dernier à partir du chef-lieu de la wilaya de Tipaza. Khaled Bounedjma très peu inspiré a expliqué à une assistance peu nombreuse, pas comme d'habitude, la définition de la réconciliation nationale, en rappelant à l'auditoire, composé essentiellement d'enfants de chouhada et des veuves de chahid en quête de réponses à leurs préoccupations, que le président Bouteflika a besoin de leur voix lors du référendum du 29 septembre 2005. L'orateur a fustigé les opportunistes qui étaient hier contre la réconciliation nationale et qui s'affichent aujourd'hui pour défendre le projet du président de la République. Pour M. Bounedjma, le peuple algérien n'a plus le choix. « Il faut aller en masse aux urnes pour dire oui le 29 septembre prochain. Je demande à mes frères, mes mères et sœurs de se rapprocher des familles des jeunes Algériens qui sont au maquis et convaincre ces derniers de rendre leurs armes et se rendre aux autorités. Nous avons confiance en notre président qui croit à la démocratie. Le 29 septembre 2005 est une nouvelle indépendance de l'Algérie, car au-delà de cette date historique la maffia n'a plus le droit d'exister dans notre pays. Vous vous êtes sacrifiés pour l'Algérie, sachez que voter pour la réconciliation nationale, c'est assurer l'accès au Paradis avec les chouhada », dira le n°1 de la CNEC qui s'approprie le titre de premier supporter du président Bouteflika.