Avec l'érection d'une zone industrielle de Sonatrach à Béni Saf et le projet Medgaz dont le pipe line traversera nombre de communes de la wilaya, deux projets qui verront le jour dans deux années, Aïn Témouchent est assurée d'en finir avec la précarité financière qui affecte, structurellement, les budgets de la wilaya et des communes. Grâce à sa position géostratégique, Témouchent a également décroché le projet de l'usine de dessalement d'eau de mer. Cette précision devait écarter l'idée d'une faveur accordée à Témouchent alors qu'une rude concurrence l'opposait à d'autres wilayas pour décrocher le projet de zone industrielle. Personne ne s'était avisé d'exprimer sa joie lorsque, en visite, Chakib Khelil donna son vert pour ces trois projets. Ainsi, c'est la perspective de milliers d'emplois qui vont se créer dans une région où les unités industrielles d'importance se comptent sur les doigts d'une main. Par ailleurs, grâce à la contribution des taxes de la zone industrielle et les royalties, versées pour le passage du pipe de Medgaz, des communes aussi pauvres que Oued Sebbah, Sidi Boumédienne, Chentouf, Oued Kihel, Tamzoura, Sidi Ben Adda vont se débarrasser du spectre d'un budget communal arrivant à peine à couvrir les dépenses obligatoires, des dépenses réduites drastiquement pour le fonctionnement. Quant au budget de la wilaya, assis sur du sable puisqu'il bénéficie pour moitié de ses ressources de la carrière de sable dont l'épuisement arrivera à terme dans deux ans, il sera sauvé, à ce moment, par Medgaz et la zone industrielle qui prendront, alors, plus généreusement le relais.