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Le scrutin ne serait pas libre
ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN ÉGYPTE
Publié dans El Watan le 06 - 09 - 2005

En dépit d'une campagne contradictoire dont ils n'avaient pas l'habitude, les Egyptiens ne doutent pas que Hosni Moubarak sera réélu pour un cinquième mandat de six ans, demain, lors de la première présidentielle pluraliste que connaît le pays.
Cette esquisse de démocratisation du régime a été entreprise sous la double pression des Etats-Unis et d'une opposition interne croissante, mais peu nombreux sont ceux qui s'attendent à ce qu'elle règle les problèmes chroniques du pays : pauvreté, chômage, corruption et abus de pouvoir. Moubarak lui-même a minimisé la portée de cette timide ouverture au pluralisme en déclarant en mars 2004 : « Personne n'imagine qu'il suffise d'appuyer sur un bouton pour que les libertés arrivent. Cela conduirait au chaos et ce serait dangereux pour les gens. » Le chef de l'Etat sortant, qui, à 77 ans, mène sa première campagne électorale en un quart de siècle de pouvoir, a tenu dimanche soir son dernier meeting devant le palais Abdine du Caire, résidence du roi avant le coup d'Etat des « officiers libres » qui a mis fin, en 1953, à la monarchie égyptienne. Lisant son intervention, comme durant tous ses meetings, l'ancien maréchal d'aviation a promis de maintenir la paix civile et de conduire le pays vers une nouvelle ère de prospérité et de démocratie. Mais il n'a pas paru se lasser du culte de la personnalité entretenu autour de lui durant les trois semaines de campagne écoulées. « Je vous aime aussi », « Je me sacrifierai pour vous, moi aussi », a-t-il lancé à la foule toute acquise à sa personne. Le Premier ministre Ahmed Nazif a assuré à Reuters que la campagne pour cette élection, où neuf personnalités peu connues affrontent le Président, avait changé le paysage politique. De nombreux Egyptiens confient n'avoir aucune intention de voter demain faute d'avoir confiance dans le déroulement équitable du scrutin. Des magistrats et des associations civiques font valoir que, dans le passé, toutes les élections ont été truquées. Washington, qui pèse de tout son poids pour que Moubarak démocratise son régime, l'avait fermement incité à accepter des observateurs électoraux, mais il s'y est refusé. « L'Egypte est un pays fier », a expliqué Ahmed Nazif. Les mouvements locaux de défense des libertés publiques se sont vu interdire l'accès aux bureaux de vote et prévoient de poster des centaines d'observateurs à l'extérieur, mais ils jugent d'ores et déjà, tel le Groupe pour le développement démocratique, que « cette élection ne sera ni libre ni équitable ». Les neufs adversaires de Moubarak à cette présidentielle paraissent eux-mêmes convaincus que les jeux sont faits. « Tout le monde dit que Moubarak va gagner. Je suis déçu. Nous aurions besoin d'un changement pour que le pays se développe », déclare ainsi Ahmed Mohamed, un comptable au chômage de 31 ans, partisan du plus en vue des adversaires de Moubarak, Aymane Nour. C'est en février dernier que Moubarak a proposé d'organiser une présidentielle pluraliste à la place de l'ancien système qui voyait le Parlement, dominé par le Parti démocratique national (PDN), désigner un candidat unique, dont l'élection était ensuite ratifiée par référendum. Depuis le renversement de la monarchie, il y a plus d'un siècle, aucun Président égyptien n'a perdu le pouvoir par la voie des urnes. Le prédécesseur de Moubarak, Anouar Sadate, a été assassiné en 1980 et, avant lui, Gamal Abdel Nasser est mort au pouvoir.

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