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Décharges sauvages
Le Sahel algérois dépérit
Publié dans El Watan le 13 - 09 - 2005

Les collines du Sahel, verdoyantes autrefois et presque dénudées aujourd'hui, sont en passe de devenir de véritables décharges à ciel ouvert.
Des tonnes de gravats et de déchets de toutes sortes sont déversées chaque jour sur le bord des routes communales et de wilaya. Des transporteurs, des entrepreneurs et de « simples » autoconstructeurs agissent ainsi pour se débarrasser de la « casse » des briques et des parpaings, des restes de ciment et de plâtre, des pots de peinture et pinceaux usagés, des chutes de ferraille, des fûts rouillés... D'autres, de pseudos industriels, artisans et bricoleurs ne s'embarrassent d'aucun scrupule pour faire pareil, provoquant un véritable désastre aux portes de la capitale, en jetant dans les fossés des substances industrielles nocives, des huiles noirâtres de vidange et des monticules de déchets d'origine chimique. Les coins les plus prisés par ces pollueurs criminels sont les routes de campagne les moins fréquentées la nuit, à l'exemple de celles reliant Saoula à Khraissia et Douéra, Ouled Fayet à Souidania ou Bouchaoui à Zéralda, pour ne citer que celles-là. Dans ces zones relativement peu peuplées et peu fréquentées, on ne risque pas d'être surpris en flagrant délit de pollution, d'autant que les habitants alentour, eux-mêmes en porte-à-faux avec la loi - parce qu'indus occupants en majorité - ne réagissent guère à ce phénomène. Les victimes de ces agissements sont les agriculteurs, dont les terres se trouvent en bordure des routes. Dans la commune de Staouéli, du côté de Ballouta, lieu de prédilection des entrepreneurs pollueurs, certains cultivateurs n'ont trouvé pour parade que d'ériger de fragiles barrières qui n'empêchent pas les camionneurs d'accéder aux champs pour y déverser leurs cargaisons de gravats. Des accidents graves ont été provoqués par l'amoncellement des gravats sur le bord des routes, nous confient des responsables de l'Association pour la protection de l'environnement et du cadre de vie (APCE), dont une délégation a eu à soulever officiellement cet épineux problème aux autorités locales. Que ce soit à Saoula, Birkhadem, Ouled Fayet ou Douéra, ces autorités sont conscientes du danger que représente cette forme particulière de pollution. Toutefois, beaucoup d'élus se disent incapables d'y remédier sans l'aide des services de sécurité.Encore faut-il aussi que ces services s'impliquent correctement dans la lutte contre le phénomène. Selon un élu de la commune de Ouled Fayet, la police de l'environnement est inefficace, ses unités se contentant d'effectuer des rondes suivant des itinéraires qu'elles se tracent elles-mêmes. « La logique aurait voulu que ce soit l'APC qui trace l'itinéraire des rondes policières. » En somme, le Sahel pourrait dépérir à cause d'un conflit de compétences.

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