Après la PS one, la PS2 et bientôt la PS3, SONY a lancé sur le marché sa première console de jeux portable, la PSP. Un marché longtemps dominé par Nintendo, avec ses précédentes Game Boy, VGA et récemment la DS qui est munie de deux écrans dont un tactile. La PSP est un manège de technologie, elle est dotée d'un écran de 4,3 pouces (11 cm) affichant plus de 16 millions de couleurs, avec une visibilité impeccable, une autonomie pouvant aller jusqu'à 6 heures. Son look est assez soigné et s'adapte parfaitement aux contours des mains. Un clavier virtuel en plus d'un joystick et une croix directionnelle complètent le dispositif. Mais le plus innovateur, c'est que la PSP peut se transformer en lecteur DVD portable avec une bonne sonorisation. Comme à l'accoutumée, SONY met déjà à la disposition des fans toutes sortes de jeux sortis en même temps que la console. La PSP dispose, en effet, d'un connecteur pour carte mémoire MemoryStick (le format maison de Sony). Les vidéos (format Mpeg-4), les chansons (format Atrac3 ou MP3) et les photos (format Jpeg) peuvent ainsi transiter jusqu'à la console qui se transforme alors en baladeur multimédia. En plus d'un graphisme semblable à celui de la Playstation 2, on peut très bien regarder un film, les prix restent tout de même élevés comparés à la concurrence. Il faut compter entre 245 et 250 euros pour la PSP, quant à la DS, on peut l'avoir pour 150 euros l'unité. La PSP reste certes chère mais plus performante en qualité d'image. Elle est nettement plus performante que ses semblables, et ses capacités de stockage et de lecture multimédia sont exceptionnelles. Apparemment, les consoles de jeux fabriqués par SONY garderont encore, et pendant longtemps, la place des meilleures ventes dans le monde.