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Des redditions d'éléments de groupes armés interviendraient après le 29 septembre
Les maquis vont-ils se vider ?
Publié dans El Watan le 13 - 09 - 2005

Descendront-ils ou pas ? Verra-t-on, après le 29 septembre 2005, des colonnes d'éléments des groupes armés quitter le maquis pour bénéficier des dispositions de la « charte » ? Il serait un millier, selon les estimations du chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.
Pour Madani Mezrag, chef de l'Armée islamique du salut (AIS, autodissoute en 2000), il serait 200 en activité citant le Groupe salafiste pour la prédiction et le combat (GSPC) comme le plus « organisé ». Le reste des groupes armés, d'après Mezrag, serait inactif, à l'image d'El Ahoual, dans la région de Relizane. « Au sein des groupes les plus organisés, il y a débat pour évaluer la charte. Une situation d'expectative. D'où la relative accalmie sécuritaire », indique un expert du dossier qui a suivi l'évolution des maquis depuis près de dix ans. Ralentissement de l'activité armée confirmé par le chef de l'ex-AIS, contacté hier, qui prévient contre les risques impliqués par d'éventuels « attentats douteux ». Les contacts avec les groupes armés sont-ils en phase accélérée en perspective des lendemains de la « charte » ? « Les contacts entre services spéciaux et certains éléments susceptibles de ‘'descendre'' ont toujours été opérés. Ils sont maintenus à un rythme normal, dans les limites des possibilités de contacts, à travers les familles de terroristes ou de repentis crédibles aux yeux de ceux qui sont restés au maquis », explique l'expert. La « charte » constitue-t-elle une garantie pour les groupes encore accrochés aux confins du maquis ? « En 1997, nous avions pu convaincre les phalanges des Eucalyptus, de Chraâba, de Meftah, de Larbâa, de Aïn Defla au Centre ainsi que celles de Homara et Aïn Bared à l'Est », rappelle Madani Mezrag dont l'organisation a déposé les armes en 1997 avant de bénéficier, en 1999, des dispositions de la loi portant concorde civile et de la « grâce amnistiante » de 2000. L'ex-émir avait révélé, lors d'une conférence de presse à Alger le 23 août dernier, que 3500 éléments de l'AIS ont quitté le maquis suite à la loi sur la concorde civile et que « ses cadres » ont pu convaincre 1500 membres du GIA de « descendre ». Mezrag indique qu'il avait demandé aux autorités de reconduire pour l'après- 13 janvier 2000, date limite de l'application de la loi sur la concorde civile, ces dispositions portant exonération des poursuites. « Des parties dans le Pouvoir ont refusé et cela a bloqué nos efforts de convaincre les autres groupes de déposer les armes », poursuit l'ancien émir qui révèle qu'à la suite de la réélection de Abdelaziz Bouteflika, 300 éléments étaient disposés à quitter le maquis si les dispositions de la concorde civile étaient réactivées. « Un groupe au pouvoir a dit non et seuls 40 à 50 éléments sont descendus alors », dit Mezrag affirmant que « des membres du GSPC, impliqués dans des massacres, ont été couverts par les services en accord avec le parquet afin de se rendre ». Abdelaziz Bouteflika a expliqué que le « projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale » visait à régulariser la situation des éléments qui se sont rendus après l'expiration du délai fixé au 13 janvier 2000. Analysant la « charte », l'ONG américaine Human Rights Watch a demandé aux autorités algériennes de divulguer les décisions rendues par les comités de probation établis par la loi de 1999 sur la concorde civile, chargés d'examiner les demandes d'amnistie émanant des activistes qui se rendent. « Ces renseignements permettront au public d'évaluer si ces comités ont bien exclu de l'amnistie les auteurs de graves violations des droits humains, ils contribueront, par ailleurs, à un débat en toute connaissance de cause sur la façon de garantir un processus d'examen efficace pour les futurs candidats à l'amnistie », avait estimé l'ONG. « Si l'on avait appliqué à la lettre la loi de 1999, peu de gens auraient quitté le maquis de peur de faire face à la justice », a confié un homme politique proche des centres de décision. Le chef de l'Etat a indiqué, lors de son meeting à Sétif le 25 août, que la loi sur la concorde civile a permis de récupérer 6000 pièces d'armes, les mêmes chiffres révélés par le général Maïza, haut officier opérationnel de la 1er Région militaire, en octobre 2002 lors du Colloque international sur le terrorisme. Bouteflika n'aurait donc pas encore donné de bilan de la concorde civile qui devrait être complétée par le « projet de charte ». « Après l'adoption de la charte, ça sera facile ! Dès la promulgation des lois qui en découlent, nous réactiverons les contacts directs, par téléphone ou via les familles pour demander aux gens de ‘'descendre'' », s'enthousiaste Mezrag tout en nuançant : « Les principes religieux de ces groupes restent durs, mais il y a parmi eux des gens disposés à écouter. » Le GSCP étant ciblé par les plans internationaux de riposte contre le terrorisme, la « charte » pourra-t-elle le soustraire à la justice allemande, américaine, etc. ?

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