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Plongée chromatique de Lazhar Hakkar
Peinture. Galerie arts en liberté
Publié dans El Watan le 20 - 09 - 2005

Intitulée « Réminiscence », cette manifestation picturale met à l'appréciation du public, 35 tableaux de l'artiste-peintre en question. Adepte du réalisme, Lazhar Hakkar met en lumière la tragédie vécue par l'Algérie durant les années 1990. Un regard distant dans des touches chromatiques qui interrogent le subconscient.
La mémoire est triturée pour faire émerger une réalité douloureuse qui procure une quiétude. Une quiétude qui s'agite et agite le passé. Ce passé couve le présent dans un silence bruyant qui vrille les abysses de la mémoire. Dans tous ces tableaux exposés, il est constaté la présence de l'humain. Des ombres, des hommes sans visage, quelquefois l'un à côté de l'autre, l'un derrière l'autre ou dans des cas, solitaires. Dans chaque tableau, il est relevé que l'artiste n'use pas de beaucoup de couleurs. Les couleurs s'expriment dans un contraste harmonieux, brillant même quand elles sont sombres. Elles focalisent sur l'homme. La composition Le vent de sable, entre autres incarne cette dimension humaine. Les couleurs sont claires et froides. Y est mise en relief une figure humaine, l'arrière-plan est truffé d'autres figures humaines. Le vent dévoile, divulgue, purifie et nettoie, une espèce d'exorcisme pour faire resurgir spontanément des douleurs dans cette quête inassouvie d'une thébaïde pour retrouver dans la sérénité les repères, un point d'attache. Une quête toujours recommencée qui mène vers l'infini. Mais pour parodier, Charles Beaudelaire « l'art est vaste et le temps est court ». Alors, la quête devient une douleur nécessaire soucieuse d'atteindre l'impossible ou de conquérir un territoire onirique difficile à cerner. Rencontré sur les lieux, l'artiste-peintre Lazhar Hakkar explique que toutes ces compostions ne représentent en fait qu'un seul tableau. Ce tableau « traduit la tragédie traversée par l'Algérie durant la décennie 1990. Les couleurs ne sont pas choisies délibérément. Elles se sont imposées à moi. Les silhouettes qui se suivent rappellent chacune à l'autre que des hommes sont passés par ici. C'est la même chose pour les signes. C'est pour rappeler à l'homme que ses semblables sont déjà passés. » Et d'ajouter : « Je suis assailli par ce passé douloureux. J'ai essayé à travers ces compositions, ces flashes qui envahissent ma mémoire. Quand on peint on souffre. Et je me sens malheureux quand cette douleur suscitée par la création me quitte. Accoucher suscite la douleur ». Notons que Lazhar Hakkar est né le 13 décembre 1945 à Khenchela. Il fait ses études à l'Ecole nationale des beaux-arts (Alger) de 1963 à 1966. En 1967, il obtient le troisième prix de peinture lors d'une exposition co-organisée par l'Ecole nationale des beaux-arts. En 1972 et 1976, il obtient respectivement le deuxième et le grand prix de la ville d'Alger. Il compte de nombreuses expositions en Algérie et à l'étranger. Ainsi, pour ne citer que quelques-unes, en 1972, il expose à Alger. En 1986, il organise une exposition au Musée des arts orientaux à Moscou (ex-URSS). D'autres expositions ont suivi entre autres à Alger, en France, en Tunisie, en Italie. Comme il a pris part à plusieurs expositions collectives en ex-URSS, en Chine, en Tunisie, en Bulgarie, en France, en Pologne, en Allemagne, au Japon et en Indonésie. Son nom figure dans le dictionnaire universel des arts Benezit France.

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