Les transports représentent, en Algérie, 35% de la consommation d'énergie nationale finale. Elle concerne 94% des produits pétroliers et, en raison de la croissance importante des ventes de véhicule, ce chiffre devra suivre une constante augmentation. C'est ce qu'a relevé du moins, hier, l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (APRUE). Dans un communiqué rendu public, l'agence précise que la croissance des besoins énergétiques devrait augmenter compte tenu aussi de « l'augmentation des kilométrages parcourus (par les véhicules) et la dégradation prévisible des conditions de trafic en zone urbaine qui conduisent à une augmentation des dépenses énergétiques ». Rappelant que les transports sont une source d'émission de polluants atmosphérique, l'APRUE estime que l'amélioration de la qualité de l'air « passe par le développement de modes de transport plus propres et économes en énergie et par une meilleure organisation des déplacements des personnes et des marchandises ». Ce sont d'ailleurs des questions abordées par le groupe de travail « transports », réuni récemment dans le cadre des travaux dirigés par le comité intersectoriel de la maîtrise de l'énergie. Ce groupe de travail « a passé en revue les actions prioritaires du secteur » et devra développer « des projets et des procédures de soutien qui seront inscrits dans le programme national de maîtrise de l'énergie ».