En Algérie, les transports représentent 35% de la consommation d'énergie nationale finale et concernent 94% des produits pétroliers. Ce chiffre est en constante augmentation du fait de la croissance importante des ventes de véhicules, l'augmentation des kilométrages parcourus et la dégradation prévisible des conditions de trafic en zone urbaine qui conduisent à une augmentation des dépenses énergétiques. La croissance des besoins énergétiques de ce secteur risque donc de se prolonger à un rythme soutenu. De plus, les transports sont une source importante d'émissions de polluants atmosphériques. L'amélioration de la quantité de l'air passe donc par le développement de modes de transport plus propres et économes en énergie et par une meilleure organisation des déplacements des personnes et des marchandises. Tels sont les grands axes abordés lors de la première réunion du groupe de travail transports issue du Comité intersectoriel de la maîtrise de l'énergie (Cime), réuni le 26 septembre 2005, au siège de l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue).