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Rapport de l' ONU sur l'assassinat de Rafikc Hariri
La Syrie dans l'œil du cyclone
Publié dans El Watan le 22 - 10 - 2005

Le rapport tant attendu de la commission d'enquête sur l'assassinat en février dernier de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, remis au secrétaire général de l'ONU, donne de premières conclusions, mais appelle à poursuivre le travail d'investigation.
Le rapport Mehlis a été transmis jeudi aux quinze pays membres du Conseil de sécurité, ainsi qu'au Liban, a indiqué l'ONU. Dans une lettre d'accompagnement, M. Annan indique son intention de demander au Conseil l'extension jusqu'au 15 décembre du mandat de la commission Mehlis, comme l'a demandé le gouvernement libanais. Le Conseil a prévu une réunion publique ainsi que des consultations à huis clos sur le Liban mardi. L'assassinat de Rafic Hariri et de 20 personnes, dans un attentat à la bombe en plein Beyrouth le 14 février dernier, avait plongé le Liban dans la crise. De nombreux Libanais avaient imputé le crime à la Syrie, qui a exercé une tutelle sur son petit voisin pendant trois décennies. Damas a toujours nié toute implication. Le crime avait également causé un tollé dans le monde et accéléré le départ des forces syriennes du Liban, ce qui était l'une des exigences de la résolution 1559 du Conseil de sécurité. La première conclusion, aussitôt récusée par les parties mises en cause, indique que la Syrie y est impliquée aux côtés du Liban. « Il y a des preuves convergentes montrant à la fois l'implication libanaise et syrienne dans cet acte terroriste », affirme le chef de la commission, Detlev Mehlis, dans ce rapport, remis jeudi, au bout de quatre mois d'enquête, au secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, et rendu public dans la soirée à New York. Au regard d'autres considérations, comme les mobiles supposés de l'assassinat, le rapport demeure par contre prudent en mettant en cause des groupes, et non pas les Etats. Le magistrat allemand souligne que l'assassinat n'aurait pu être commis sans l'accord de responsables syriens de haut rang. « C'est un fait bien connu que le renseignement militaire syrien a eu une présence envahissante au Liban au moins jusqu'au retrait des forces syriennes à la suite de la résolution 1559. Les anciens hauts responsables de la sécurité au Liban étaient désignés par lui », dit-il. « Vu l'infiltration des institutions et de la société libanaises par les services de renseignements syrien et libanais œuvrant en tandem, il serait difficile d'imaginer un scénario où un complot en vue d'un assassinat aussi complexe aurait pu être mené à leur insu », ajoute-t-il. « On peut raisonnablement penser que la décision (d'assassiner Rafic Hariri) n'aurait pu être prise sans l'approbation de responsables de haut niveau de la sécurité syrienne et n'aurait pu être organisée sans la complicité de leurs homologues au sein des services de sécurité libanais », poursuit M. Mehlis. « Le motif de l'assassinat était probablement politique », ajoute-t-il. « Toutefois, comme le crime n'a pas été l'œuvre d'individus, mais plutôt d'un groupe aux moyens perfectionnés, il est fort possible que la fraude, la corruption et le blanchiment d'argent aient également constitué des raisons pour certaines personnes de participer à l'opération », poursuit le texte. M. Mehlis affirme également que des responsables syriens, y compris le ministre des Affaires étrangères, Farouk Al Chareh, ont « tenté d'égarer ses recherches ». « Tandis que les autorités syriennes, après une hésitation initiale, ont coopéré dans une certaine limite (...) plusieurs personnes interrogées ont tenté d'égarer nos recherches », dit-il. « La lettre adressée à la Commission par le ministre des Affaires étrangères de la République arabe syrienne s'est révélée contenir des informations fausses », accuse-t-il. La Commission conclut qu'« après avoir interrogé témoins et suspects en Syrie et établi que plusieurs voies mènent directement à des responsables de la sécurité syrienne pour ce qui est de l'implication dans l'assassinat, il incombe à la Syrie de clarifier une part considérable des questions non résolues ». Ce rapport est « basé sur des preuves » et n'est pas politisé, a déclaré hier le ministre de l'Education libanais, Khaled Qabbani. « Il s'agit d'un rapport hautement technique basé sur des preuves et qui n'est pas politisé (...) Il constitue une base solide pour poursuivre l'enquête et aboutir à la vérité », a déclaré M. Qabbani. M. Qabbani est membre du gouvernement de Fouad Siniora, formé après les législatives de mai-juin qui ont vu la victoire du fils de Rafic Hariri, Saâd Hariri, et de ses alliés. Deux députés de la majorité ont demandé hier au président libanais, Emile Lahoud, de démissionner après que celui-ci eut été mis en cause dans le rapport Mehlis. Ce que ce dernier a rejeté après avoir démenti avoir reçu un appel téléphonique de la part d'un suspect dans l'assassinat de Rafic Hariri, quelques minutes avant l'explosion ayant coûté la vie à celui-ci, comme l'affirme le rapport de la commission d'enquête de l'ONU. « Les allégations que le quotidien Al Mostaqbal (appartenant à la famille Hariri) impute au rapport de la commission d'enquête internationale et selon lesquelles le président Lahoud aurait reçu un appel téléphonique de la part d'un suspect quelques minutes avant l'attentat sont dénuées de tout fondement », indique le bureau de M. Lahoud dans un communiqué. « Le président Lahoud va continuer à remplir ses fonctions conformément à la Constitution », indique le communiqué, ajoutant que « ces allégations visent à entacher la charge de la présidence de la République ». Selon le texte de ce rapport remis à la presse, une des personnes que la commission Mehlis a identifié comme suspecte, Mahmoud Abdel Aal « a appelé le téléphone portable du président libanais, Emile Lahoud à 12h47, quelques minutes avant l'explosion » qui allait coûter la vie à Rafic Hariri. Qui a donc tué Rafic Hariri ? En février dernier, le président syrien soulevait la question autrement : à qui profite le crime demandait-il alors ? La réponse pourrait aussi venir de ce Moyen-Orient toujours marqué par l'instabilité, ou encore ce climat de ni guerre ni paix.
Session spéciale du Conseil de sécurité
Le président américain George W. Bush a demandé vendredi la tenue rapide d'une sesion spéciale du Conseil de sécurité de l'ONU à la suite du rapport d'enquête sur l'assassinat de l'ancien président libanais Rafic Hariri qu'il a jugé « profondément dérangeant ».


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