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Abdelaziz Belkhadem hier à la radio chaine III
« J'étais en contact avec Haddam et Kébir »
Publié dans El Watan le 25 - 10 - 2005

Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN et représentant personnel du président de la République, reconnaît avoir été en contact avec certains dirigeants du FIS dissous. II l'a affirmé hier lors de l'émission « Questions de l'heure », diffusée par la Chaîne III de la Radio algérienne.
C'est vrai, j'étais en contact avec M. Haddam, M. Rabah Kébir... Ils m'ont contacté au téléphone... », reconnaît-il. M. Belkhadem n'a pas précisé quel était le sujet de leur discussion. Il souligne seulement leur avoir précisé qu'il ne sera pas question de revenir à la case départ, soit aux années 1990. Aussi, il ne sait pas quand Anouar Haddam rentrera en Algérie. Pour rappel, ce dernier a annoncé par le biais d'un communiqué son retour pour le 29 octobre. « S'il rentre le 29, je ne suis pas au courant », précise le ministre d'Etat. Mais est-ce que le profil de Haddam répond aux critères énoncés dans la charte, qui exclut des mesures de grâce tout individu ayant participé à des massacres, à des viols et à des attentats à l'explosif dans les lieux publics ? « Je ne sais pas ce qu'il a déclaré à propos de l'attentat du 1995 au boulevard Amirouche (Alger). Je ne peux pas m'avancer sur ce que je ne connais pas. Tout ce que je peux dire, c'est que pour les personnes ayant été condamnées par contumace, Haddam y fait partie, la charte dit qu'il est possible de les gracier », indique-t-il. M. Belkhadem estime qu'il faut clarifier les choses pour que les gens prennent leurs responsabilités. Mais pourquoi avoir contacté ces personnes-là ? Quelle est leur importance politique ? Pour M. Belkhadem, il s'agit d'une façon de dire que cette charte approuvée par le peuple a donné des résultats. « Si celui-là rentre, il n'est pas exclu que celui qui a encore l'arme à la main dans les maquis puisse rentrer », souligne-t-il. Il affirme que rien d'autre ne sera autorisé que ce qui était consigné dans la charte. Le FIS ne reviendra pas donc. « Le paysage politique est ce qu'il est maintenant. Il faut agir avec ce qui existe maintenant », souligne-t-il. M. Belkhadem dit n'avoir jamais parlé d'amnistie générale comme prochaine étape, après la réconciliation nationale. L'invité de la Chaîne III ignore le contenu des textes d'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, plébiscitée le 29 septembre 2005. M. Belkhadem dit ne pas savoir si le chef de l'Etat va annoncer la suite de son projet à l'occasion du 1er Novembre. « Je ne confirme et je n'infirme rien », répond-il. Selon lui, il est clair que « la charte va être traduite par des projets de loi et de décret qui vont matérialiser ce qui a été soumis à référendum populaire ». M. Belkhadem précise que le FLN va participer dans l'élaboration de ces textes soit en tant que parti politique soit en tant que membre du gouvernement. Selon lui, le parti est actuellement en période de réflexion. Il affirme qu'il y aura, « dans les prochaines semaines ou dans les prochains mois », des textes. Mais il dit ignorer leur nature et leur nombre. « C'est sûr que tout ce qui relève du domaine législatif sera présenté sous forme d'un projet de loi », souligne-t-il. Abordant la révision constitutionnelle, le SG du FLN précise qu'il s'agit de « l'une des priorités du parti ». Le motif ? M. Belkhadem rappelle les conditions dans lesquelles a été élaborée la Constitution de 1996. « Le FLN n'a pas été associé. Et il y a eu quelques incohérences dans la démarche d'alors », observe-t-il. Selon lui, ce sont ces incohérences qui ont fait qu'aujourd'hui « nous ne savons pas dans quel régime sommes-nous : présidentiel, semi-présidentiel ou parlementaire ». Ainsi, pour lui, il est temps de définir clairement la nature du régime. « Et le souhait du FLN est d'aller vers un référendum », dit-il. Il trouve anormal qu'un quart et une voix au Conseil de la nation bloque une décision de l'APN. « Certes, le Conseil de la nation a été créé pour parer à une éventuelle montée des islamistes au niveau de l'APN. Mais... », ajoute-t-il. Selon lui, le FLN est pour un régime présidentiel. S'agissant des rumeurs selon lesquelles le FLN exprime le vœu du président de la République de réviser la Constitution de telle sorte à ce qu'il puisse briguer un troisième mandat, M. Belkhadem dit que chacun est libre de l'interpréter comme il veut. « Une chose est sûre, la Constitution actuelle ne peut pas permettre un fonctionnement normal des institutions. Il y aura une révision constitutionnelle dans un an ou cinq... mais elle aura lieu », souligne-t-il sur un ton rassurant. Pour M. Belkhadem, la position du RND contre cette révision est respectable. Il reconnaît que les deux partis divergent à ce sujet. Mais, ajoute-t-il, il ne s'agit pas d'une divergence profonde. Au sujet de la chefferie du gouvernement, l'invité de la Chaîne III précise que son parti ne peut revendiquer que son droit constitutionnel. « La Constitution ne donne pas la chefferie du gouvernement à la majorité parlementaire », argumente-t-il. Il évoque cela comme aussi l'un des motifs poussant son parti à demander une révision constitutionnelle, tout en trouvant normal qu'un parti ambitionne d'avoir la chefferie du gouvernement. Dans le même sillage, il demande à ce qu'on permette à l'opposition de participer à l'enrichissement du débat actuel. Revenant sur la question de la représentativité des partis, M. Belkhadem se dit pour une révision de la loi y afférente. Pour lui, il faut fixer un pourcentage de représentativité pour qu'un parti puisse continuer à exister. En Algérie, « il y a 27 partis politiques », précise-t-il. Selon lui « Le FLN n'est pas un couturier. » M. Belkhadem veut qu'il y ait aussi une révision de la loi électorale : « Le mode du scrutin devra être revu », indique-t-il. Pour lui, le mode proportionnel a montré ses limites. « Il y a des APC où siège un élu de chaque parti politique. Comment pouvoir la gérer. Il y a problème... », estime-t-il. Même au niveau national, M. Belkhadem propose de relativiser le mode proportionnel. Le ministre d'Etat précise sur un autre chapitre que le FLN ne crée pas « un gouvernement de l'ombre ». Pour lui, si le parti a installé une commission pour le suivi et la surveillance de l'application du programme du chef de l'Exécutif, c'est pour répondre aux soucis des citoyens et militants de cette formation. M. Belkhadem place son parti dans le courant dit du « centre gauche ». Selon lui, le FLN compte rejoindre l'Internationale socialiste. « Nous avons fait les démarches nécessaires », affirme-t-il.

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