La star mondiale du football, Zinedine Zidane, a rendu un hommage appuyé à son pays d'origine, l'Algérie, et à ses parents qui l'ont «très soutenu» durant sa carrière. «Je suis sensible aux marques de sympathie venant de l'Algérie, qui m'a très soutenu tout au long de ma carrière de footballeur, et aux très bons conseils de mes parents dans ma vie», a-t-il dit lors de son passage, mercredi soir, sur l'émission «l'invité» de la chaîne TV5 Monde. Revenant sur sa dernière visite au pays, l'ancien maître à jouer de l'équipe de France s'est félicité de la création, en Algérie, de la Fondation Zidane, versée essentiellement dans l'aide aux enfants cancéreux. «C'est, en fait, un rêve qui se réalise pour mon père. C'est le meilleur moyen qui lui permet de matérialiser tous les projets qu'il avait en tête», s'est-il réjoui, signalant qu'il faut bien rendre un jour ce que la vie nous a donné. Invité par ailleurs à donner son avis sur l'arbitrage vidéo, le champion du monde 1998 s'est dit «pas vraiment» pour cette option. «Je ne pense vraiment pas que ce soit la meilleure option. On y reviendra peut-être dans quelques années, d'autant plus que les gens en place (responsables en charge du football) ne sont pas pour la vidéo», a-t-il opiné. Excepté l'utilisation de la vidéo pour la validation ou non d'un but, du fait de son importance dans le changement de la physionomie d'un match, l'ancienne coqueluche du Real Madrid a dit ne pas pouvoir imaginer, si la vidéo venait à être adoptée dans l'arbitrage, des parties «interminables» de football. Zizou parle de son fils Par ailleurs, Zidane a indiqué qu'il n'avait pas de préférence entre France et Espagne pour son fils Enzo, 15 ans, alors que la presse espagnole s'interroge sur les intentions des sélectionneurs des équipes de jeunes espagnoles à l'égard du garçon. Interrogé pour savoir s'il avait une préférence entre ces deux pays, susceptibles d'appeler le jeune garçon, Zizou a répondu : «Non, pas du tout.» «Aujourd'hui, il n'a été appelé ni par l'Espagne ni par la France et c'est tant mieux comme ça», poursuit Zidane. Interrogé sur la technique de son fils, Zidane admet : «Les roulettes, il les fait», avant d'ajouter : «C'est vrai, dans la gestuelle, quand je le regarde et je me regarde, je me vois.» En Espagne, la presse sportive s'intéresse énormément à Zidane junior qui joue en cadet avec le Real Madrid. «Tout semble indiquer qu'Enzo sera dans la liste des moins de 16 ans qui ne disputent pas encore de matches officiels», peut-on lire dans le quotidien sportif Marca. «Si la convocation se confirme, Enzo jouera son premier match international avec les couleurs de la Roja», selon Marca, qui rappelle que le jeune cadet du Real Madrid a encore le temps de choisir s'il veut jouer pour la France ou pour l'Espagne. «Je ne suis pas au courant, mais s'il le mérite, pourquoi pas ?», a commenté le sélectionneur espagnol des champions du monde, Vicente del Bosque, interrogé par la presse locale sur les intentions des sélectionneurs des équipes de jeunes en Espagne. «Même s'il choisissait l'Espagne, il aurait jusqu'à 21 ans pour choisir avec quel pays il veut jouer de manière définitive», a souligné de son côté le journal AS.