«Demander à Aït Ahmed de rentrer au pays pour gérer son parti est la meilleure façon de l'insulter. Cela étant dit, il est libre à tout un chacun d'adresser une lettre à M. Aït Ahmed. Néanmoins, nous sommes un parti qui fonctionne selon la loi du pays et celle de notre organisation. Dès lors qu'un militant sort de ce cadre et qu'il ne respecte pas les principes du parti et son éthique, il s'exclut de lui-même du parti», a déclaré hier le premier secrétaire du Front des forces socialiste (FFS), Karim Tabbou, en marge de la célébration du 47e anniversaire de la fondation du parti, à propos de polémique l'ayant opposé au fédéral de Ghardaïa, Kamel Eddine Fekhar. Plus explicite, Karim Tabbou dit en s'appuyant sur des faits : «Fekhar a envoyé une lettre au président Bouteflika, lui demandant la reconnaissance des minorités ethniques, à savoir les Mozabites et les ibadites. Nous n'avons jamais posé ce genre de problème dans le pays ; je dis que le FFS a un projet national.» D'autant plus, ajoute le premier secrétaire du vieux parti de l'opposition, «il n'est pas admissible que des militants du FFS soient impliqués dans l'affaire de la mosquée à Ghardaïa. C'est une grave dérive que nos militants ont commise»