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Smail Mimoune (Ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques)
« On exige la délocalisation pour les investisseurs étrangers »
Publié dans El Watan le 27 - 07 - 2004

Quel constat faites-vous depuis l'institution du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques en 1999 ?
Avant, ce secteur était pénalisé mais ça a changé depuis 1999 quand il a été érigé en département ministériel. Nous nous sommes assigné comme axe majeur l'organisation de la profession. Nous avons donc créé plus de 100 associations de professionnels. Nous avons élaboré une loi sur la pêche et l'aquaculture, et 24 textes subséquents sont en cours d'élaboration. Dans le cadre du plan de relance économique, une enveloppe de 9,5 milliards de dinars pour le soutien des activités et des projets d'investissement de pêche a été allouée. Nous avons fait une évaluation des ressources, et nous entamerons incessamment une évaluation du patrimoine avec un bureau d'études allemand. Nous accordons aussi beaucoup d'importance à la formation.
Justement, les professionnels du secteur considèrent que les nouvelles lois qui régissent la profession risquent d'entraver l'investissement au lieu de l'encourager...
Nous avons effectivement constaté certains problèmes lors de l'organisation de journées d'étude régionales pour sensibiliser les professionnels sur les nouvelles dispositions relatives à l'exercice de la pêche. Ils sont notamment confrontés au problème de la souscription à une police d'assurance qui est exigée pour prétendre à une autorisation de pêche. Un travail est en train d'être fait avec les assureurs pour trouver une solution à ce problème. Nous essayons de leur expliquer que l'activité de la pêche n'est pas à haut risque.
Qu'en est-il du partenariat avec les investisseurs étrangers ?
Les opérateurs étrangers n'interviennent que dans deux cas dans les eaux territoriales sous juridiction nationale. Dans les sociétés mixtes de droit algérien, ils sont sollicités pour le transfert du savoir-faire et de la technologie et ils ne peuvent travailler qu'au-delà de 6000 milles nautiques. Ils ont également l'autorisation de pêche pour les grands migrateurs halieutiques tels que le thon rouge qui intervient durant certaines périodes, car nous n'avons pas de flottille pour exploiter ces ressources. Ils payent une redevance de 50 millions de centimes par bateau dans ce cas-là. Ils peuvent aussi intervenir dans les structures à terre dans les domaines de la construction navale, la transformation et le conditionnement. Mais on exige la délocalisation, nous ne voulons pas de comptoir. Notre objectif est de créer de l'emploi.
Quelles sont les recettes générées par le secteur de la pêche et quelle est sa part dans le PIB ?
En 2003, nous avons réalisé un chiffre d'affaires de plus de 34 milliards de dinars. Nous n'avons pas de chiffre concernant le PIB.
Le ratio alimentaire par habitant est au-dessous du seuil minimum recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et les Algériens n'ont accès qu'à certaines variétés. Comment comptez-vous y remédier ?
Nous faisons en sorte d'augmenter la production afin d'inonder le marché avec différentes espèces et baisser 0ainsi les prix. Le ratio par habitant par an s'améliore. Il est de 5,12 kg par an actuellement, et nous travaillons pour arriver au moins au seuil minimum établi par l'OMS qui est de 6,2.


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