La part très marginale de la population occupée émargeant dans le secteur industrielle indique la faiblesse du développement des activités industrielles dans la wilaya de Jijel. Les activités industrielles existantes se résument essentiellement à certaines activités comme la tannerie, la transformation du liège, la production de verre, la céramique sanitaire, la conserverie des fruits et légumes et le traitement du kaolin. Face à ce secteur rachitique, la wilaya dispose en revanche d'un portefeuille foncier de 762 ha répartis sur sept communes, et dont seulement 116 ha abritent des activités. Le restant des réserves foncières, soit 646 ha, attend toujours l'installation de quelques opérateurs pour booster le marché de l'emploi. Dans le chapitre des zones industrielles, on relèvera que sur les 607 ha disponibles, seuls les 84 se trouvant à Ouled Salah, dans la commune de l'Emir Abdelkader, accueillent diverses activités. Par ailleurs, les 523 ha de la zone de Bellara, dans la commune d'El Milia, demeurent encore en attente. Pour ce qui est des zones d'activité qui totalisent 70 ha, la part de la superficie renfermant des activités est de 38,5 ha. Les autres superficies sont, soit non encore affectées, soit classées pour annulation. Les premières d'entre elles se trouvent dans les communes de Settara et Oudjana pour respectivement 9 et 10,5 ha, alors que les secondes concernent des zones se trouvant dans les communes d'El Milia (Afalaz avec 4 ha) et El Aouana (Bourchaïd avec 8 ha). Il convient de relever que deux zones d'activité sont en cours d'étude. Ces dernières seront implantées dans les communes de Jijel (M'Kaceb) et Kaous (Chaddia). D'un autre côté, il convient d'ajouter une superficie aménageable de 80 ha qui constituera la zone extra-portuaire du port de Djendjen. L'étude du schéma d'aménagement et d'occupation du sol a déjà été lancée. Reste à espérer que ces réserves foncières recevront très prochainement des activités à même de créer la richesse et l'emploi.