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Heurts, Incendies et saccages à travers la France
La réponse des banlieues à Nicolas Sarkozy
Publié dans El Watan le 05 - 11 - 2005

Les délinquants de la banlieue sont de la « racaille ». Dixit Nicolas Sarkozy, ministre français de l'Intérieur et du Culte. C'est par rapport à ce qualificatif qu'on explique les nouveaux incidents qui ont émaillé la France ce week-end. En une semaine, des dizaines de villes autour de Paris ont connu des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre.
Au total, 519 véhicules ont été brûlés, directement incendiés ou se sont enflammés par propagation, et 150 personnes ont été interpellées. Plus d'un millier de policiers ont été déployés, alors que des appels au calme ont été lancés par les autorités. Qualifiés d'« épars » et de « relativement limités » par la police, ces affrontements qui ont eu lieu dans la soirée de jeudi ont mis la France sur le devant de la scène médiatique internationale. Le département de Seine-Saint-Denis, au nord et au nord-est de Paris, et le département des Hauts-de-Seine, à l'ouest, sont les régions les plus touchées par cette vague de violence. A l'origine, un souffle de révolte s'était levé à Seine-Saint-Denis après l'électrocution accidentelle de deux adolescents de 15 et 17 ans. Zyed Benna, un Français d'origine tunisienne de 15 ans, et Bouna Traore, un Français d'origine malienne de 17 ans. Les victimes s'étaient réfugiées dans un transformateur, croyant être poursuivies par la police, à tort selon les autorités françaises. Pourtant, Nicolas Sarkozy a jugé que ces violences étaient « parfaitement organisées » et n'ayant « rien de spontané ». A la chaîne i-télé, il confiera : « Nous sommes en train de rechercher par qui et comment. » La situation est « extrêmement grave et explosive », a mis en garde le maire centriste de Drancy (nord de Paris), Jean-Christophe Lagarde. « S'il y avait un décès, je pense qu'elle deviendrait incontrôlable », a-t-il averti. D'où l'annonce d'un « plan d'action » d'ici à la fin du mois pour les zones sensibles, mais les élus, de gauche comme de droite, ont dit leur opposition à un « énième » plan d'urgence, plaidant pour une action en profondeur. Le Parti socialiste (opposition), par la voix de son porte-parole Julien Dray, a demandé hier que soit organisé « dans les plus brefs délais » un débat à l'Assemblée nationale sur ce dossier sensible et délicat. « Je refuse que des bandes organisées fassent la loi dans les banlieues », a déclaré, avant-hier, Dominique de Villepin, le Premier ministre. Devant l'Assemblée nationale, il martèlera : « L'Etat républicain ne cédera pas. L'ordre et la justice dans notre pays auront le dernier mot. » Ces violences témoignent de l'échec depuis 25 ans des différentes politiques de la ville et des « ratés » de l'intégration dans des banlieues pauvres transformées en ghettos, jugent des sociologues. Le chômage et l'échec scolaire y ont explosé. Les habitants, pour beaucoup originaires du Maghreb et d'Afrique noire, s'y sentent exclus. Les témoignages de ras-le-bol se multiplient depuis des jours dans les médias. Beaucoup de jeunes réclament la démission de Sarkozy, qui s'était promis, avant le début des violences, de « nettoyer au Karcher (puissant jet d'eau) » les banlieues des voyous, qualifiés de « racaille ». Sarkozy a reçu, jeudi, les familles des victimes pour leur présenter l'avancement de l'enquête. Ces familles ont porté plainte contre X pour non-assistance à personne en danger. Mais la situation reste tendue, d'après toutes ces informations que rapporte l'Agence presse service (APS).

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