Bien qu'achevé et réceptionné, il y a quelques mois, le nouveau centre de soins pour toxicomanes n'est toujours pas doté d'un statut de fonctionnement, a-t-on appris auprès de sources bien informées. Cela retarde évidemment sa mise en service dans la mesure où il a déjà entamé la dernière phase relative au recrutement du personnel médical (médecins, psychologues, éducateurs, etc.), et l'acquisition des équipements nécessaires à la prise en charge des toxicomanes. Signalons que ledit centre est un «hôpital de jour» qui assurera des cures de désintoxication ainsi que des séances de traitement sous la conduite de spécialistes formés pour cette catégorie de malades. Il travaillera en étroite collaboration avec le nouvel hôpital psychiatrique de Ténès où seront admis les cas jugés graves parmi les toxicomanes. Il convient de signaler aussi que cet établissement est le premier du genre à être lancé dans le centre-ouest du pays. Il permettra sans doute de combler le vide enregistré en ce domaine et d'accueillir les jeunes drogués en quête de soins spécialisés.