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La liste de l'ONU
L'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri
Publié dans El Watan le 07 - 11 - 2005

La commission de l'ONU, chargée d'enquêter sur les circonstances de l'assassinat, le 14 février à Beyrouth, de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, poursuit sa mission dans une discrétion relative, mais avec cette fois un mandat clair, celui d'obliger la Syrie à collaborer dans ce travail d'investigation.
Damas, rappelle-t-on, a affiché des signes positifs, mais personne n'en connaît l'étendue réelle. C'est-à-dire jusqu'à quelle limite, puisque la Syrie soulève la question de souveraineté, celle-là même qui lui permet de mettre le holà selon sa vision et sa seule volonté. Ce qui lui avait été refusé par la dernière résolution de l'ONU qui a prolongé jusqu'au 15 décembre le mandat de la commission. Et celle-ci, apprenait-on hier de source libanaise, veut interroger six officiers syriens, dont un proche du président syrien Bachar Al Assad. Selon le quotidien An Nahar, les six officiers sont : Assef Chawkat, beau-frère de M. Assad et chef des services de renseignements militaires, Bahjat Souleiman, ancien chef des services de renseignements intérieurs, l'ancien chef des services de renseignements militaires au Liban, Roustom Ghazalé, et son adjoint à Beyrouth, Jameh Jameh. Les noms de ces quatre officiers syriens ont été cités dans une version confidentielle du rapport du chef de la commission d'enquête internationale, Detlev Melhis, publié le 20 octobre et qui accusait la Syrie de ne pas coopérer. Les deux autres officiers, mentionnés par An Nahar, sont le chef de la section Palestine, Abed Al Karim Abbas et le spécialiste des télécommunications et de l'Internet Zafer Al Youssef. Le journal arabe Al Hayat, qui cite les mêmes noms, rapporte, que M. Melhis veut interroger les six officiers en son lieu de résidence à Monteverde, à l'est de Beyrouth. Mais, ajoute Al Hayat, citant des sources officielles syriennes, le ministère syrien n'avait reçu samedi midi « aucune demande officielle » en ce sens. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem avait affirmé jeudi que M. Melhis pourrait interroger « tous les responsables syriens ». Mais il n'a pas dit si cela pouvait se faire là où M. Melhis le voudrait, c'est-à-dire en dehors du territoire syrien et sans la présence de témoins syriens. Adoptée lundi à l'unanimité, la résolution 1636 du Conseil de sécurité de l'Onu exige de Damas de « coopérer pleinement » d'ici au 15 décembre avec la commission d'enquête sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri. La résolution prévoit notamment que « la commission aura l'autorité de décider le lieu et les modalités d'interrogatoire de responsables ou de citoyens syriens qu'elle jugera utile d'interroger ». Dans son rapport, M. Mehlis avait conclu à l'existence de « preuves convergentes » de l'implication des services de sécurité syriens et libanais dans l'assassinat de Rafic Hariri. Pas plus tard que jeudi, le chef de l'Etat syrien avait affiché la même disposition, c'est-à-dire que le juge allemand pouvait interroger les citoyens syriens civils ou militaires qu'il jugeait nécessaire. Le geste a été fortement apprécié, puisque avant même que le rapport d'étape soit remis à l'ONU et ensuite rendu public, le président Bachar El Assad avait déjà indiqué à des médias américains que tout Syrien impliqué dans cet assassinat serait poursuivi pour trahison. Et très certainement, la peine encourue sera équivalente à ce délit. Alors que cette enquête se poursuit, l'Iran a réitéré hier son amitié envers la Syrie, et souligné que les pressions exercées sur elle sont « inacceptables ». C'est la première réaction officielle à l'adoption de la résolution 1636. « Nous soutenons la Syrie sans aucun doute possible, la Syrie est notre amie », a déclaré un porte-parole syrien. « Les pressions sur la Syrie sont inacceptables, elles ont surtout des motivations politiques », a-t-il ajouté. L'Iran, lui-même, en butte aux pressions occidentales, a ainsi réaffirmé clairement son soutien à son principal allié dans la région. « Comme le peuple et le gouvernement libanais et comme la famille Hariri, nous voulons le châtiment des criminels, mais les résolutions ne doivent pas être politisées », a-t-il dit. La résolution 1636 ne contient pas de menace claire de sanctions contre la Syrie, mais elle évoque la possibilité « d'autres mesures » si Damas ne coopère pas. Le recours à la force, bien que qualifié d'ultime, n'est pas exclu. C'est donc une course contre la montre.

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