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Une nouvelle organisation pour les circuits de production
Alors que la consommation annuelle atteint les 5 milliards de litres
Publié dans El Watan le 25 - 10 - 2010

Sans démagogie aucune et usant d'un ton qui tranche avec le langage de l'euphorie, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, décortique la filière lait et situe les responsabilités dans les perturbations que connaît l'approvisionnement en lait pasteurisé en sachet depuis quelques semaines.
Au moment où une feuille de route intitulée «Note sur la filière lait 2010, orientation de base pour son renforcement et son intégration» vient d'être tracée par ce département ministériel et dont El Watan vient d'avoir une copie, le ministre révélera, pour la première fois, de nouveaux paramètres de la production laitière qui, de surcroît, occupe une place stratégique dans la politique alimentaire en Algérie.
Le document du ministère rappellera les principaux indicateurs de la filière avant de tracer les objectifs assignés à la nouvelle politique en la matière qui est désormais soumise à débat et dont l'application est fixée à début janvier 2011.
Concernant l'état des lieux de la filière, le document souligne : «En 2009, année de référence pour le calcul, près de 5 milliards de litres en équivalent lait ont été mis sur le marché national, à raison de 4 milliards en lait de consommation et un milliard en produits laitiers.» Sur cette quantité, il est établi que la moitié, soit 2,5 milliards de litres, provient de la production nationale de lait cru et l'autre moitié de l'importation. Selon le même document du ministère, la répartition de cette dernière partie (lait importé) fait ressortir que «1,2 milliard de litres représentent l'importation de la poudre effectuée par l'ONIL et 1,3 milliard de litres résultent des importations effectuées par le secteur privé sous forme de poudre ou de produits laitiers».
De nouvelles règles dès janvier 2011
En matière de prix de cession au détail de ces 5 milliards de litres, il est précisé que «3,5 milliards de litres sont mis sur le marché à prix libre et 1,5 milliard de litres sont vendus à prix soutenu par l'Etat (c'est-à-dire le lait pasteurisé en sachet de 25 DA, ndlr)». Cependant, pour ce qui est du lait subventionné, le ministre précisera qu'il n'y a que 700 000 litres qui sont produits annuellement par les laiteries privées, le reste étant produit par les laiteries publiques.
Ainsi, pour mettre fin à la spéculation sur le lait en sachet de 25 DA, le ministère vient de dévoiler une nouvelle politique.
Il est souligné à cet effet : «Les unités publiques sont mises sous sujétion publique pour la fabrication d'au moins 50% des 1,5 milliard de litres mis sur le marché. Les laiteries privées seront sollicitées par voie de réponse à manifestation d'intérêt annuel pour participer à couvrir les autres 50%, sous réserve de répondre aux conditions édictées dans un cahier des charges joint à l'appel à manifestation suscité.»
Dans l'ensemble, parmi les objectifs escomptés par cette feuille de route que le ministère de tutelle vient d'arrêter, il y a, entre autres, «porter la couverture des besoins par la production nationale à au moins 75% au lieu de 50% actuellement». Pour ce faire, une batterie de mesures est arrêtée. Il s'agit d'«augmenter la prime d'intégration de 4 DA/litre à 7,5 DA/litre pour les laiteries produisant du lait pasteurisé avec du lait cru exclusivement, une prime d'intégration à 5 DA/litre pour les laiteries utilisant plus de 50% de lait cru». En tout cas, tel que précisé dans l'interview qu'il a accordée à El Watan Economie d'aujourd'hui, Rachid Benaïssa s'en est pris aux transformateurs qui «ne cherchent que la facilité et tentent de prendre en otage les citoyens».
Sinon, «comment admettre cette pénurie invoquée par certains transformateurs qui ne produisent que 700 000 litres au total alors qu'ils ne trouvent pas de difficultés pour les autres produits laitiers ?», se demande le ministre. Et de préciser :
«Tout simplement, lorsque les prix de la poudre augmentent sur le marché international, ces transformateurs cherchent à augmenter leurs quotas de poudre auprès de l'ONIL dont les prix sont subventionnés.» M. Benaïssa a rejeté l'idée de pénurie en se
demandant : «Pourquoi alors la poudre est disponible lorsqu'il s'agit de produire d'autres produits ?»


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