Le 11 novembre, une réunion importante a eu lieu. Elle a été présidée·par deux ministres, Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, et Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports. Lakhdar Mazouz, président de l'Union africaine et Mme Taous Ameyar, présidente·de la Fédération algérienne des échecs, étaient présents. De hauts responsables ont également participé à cette réunion, dont Hocine Kennouche, directeur général des sports, et Abdelhafid Izem, président de la Fédération algérienne du sport scolaire. Tenant compte de l'expérience réussie de la Turquie en tant que modèle à suivre, les deux ministres ont souligné la nécessité de populariser les jeux d'échecs partout en Algérie en raison de ses nombreux avantages pour les enfants et les jeunes. Ils ont insisté pour qu'un programme soit élaboré et exécuté particulièrement dans les écoles primaires, en commençant par des écoles-pilotes et à son extension progressive à l'ensemble des écoles de l'Algérie. Ils ont chargé Mme Ameyar de prendre des mesures concrètes avec deux objectifs principaux : lancer un programme d'enseignement dans des écoles-pilotes et organiser des tournois entre les établissements scolaires. Nul doute que la Fédération algérienne des échecs sera confrontée à un véritable défi pour répondre à l'ambitieuse aspiration des ministres concernés avec l'objectif de faire en sorte que la discipline soit un outil important dans l'amélioration des possibilités intellectuelles des enfants en âge scolaire. Les dirigeants de la Fédération sont, cependant, déterminés à jouer pleinement leur rôle, quelles que soient les difficultés.