Après avoir versé les sommes exigées par l'agence foncière, travailleurs et enseignants attendent le lancement des travaux depuis 14 mois. Les fameux 200 logements sociaux participatifs (LSP), affectés aux travailleurs et enseignants de l'université Ferhat Abbas, font encore et toujours couler de l'encre, d'autant plus que leur réalisation est renvoyée aux calendes grecques. Les concernés attendent sur des charbons ardents le début des travaux, et ce depuis plus de 14 mois, date de versement des 800 000 DA exigés par l'agence foncière en charge de l'opération. Mais, ne voyant rien venir, ils ont saisi le wali à travers une pétition adressée le 27 octobre dernier, pour qu'il mette fin à cet imbroglio. Les pétitionnaires n'arrivent plus à supporter les entraves bureaucratiques à l'origine du retard pris par ce projet. L'assiette foncière a été, selon eux, changée à maintes reprises. «La communauté universitaire, qui attend ce projet depuis plus de cinq ans, est à bout; les tergiversations des responsables de l'agence foncière, qui n'ont même voulu fournir la moindre réponse, accentuent notre déprime; il faut dire que d'autres projets semblables avancent bien», diront de nombreux travailleurs et enseignants, toujours dans l'expectative. Contacté pour avoir le son de cloche de son institution, le directeur de l'agence foncière, Abdelghani Dib, dira: «Le choix du terrain est fait. Les logements des travailleurs de l'université seront érigés à El Hidab, non loin du 3ème pôle universitaire. Seulement il va falloir régler le problème du déblai qui nous freine. D'autant plus que les études sont achevées et que le bureau d'étude devant suivre l'opération a été retenu. Il faut aussi savoir que les 130 logements de l'APC se trouvent dans la même situation.»