Les qualités exceptionnelles de Ahmed Redha Houhou, un homme de culture, ayant touché à tout, ne sont pas passées sans susciter l'admiration d'un autre homme, hors pair, qui n'est autre que Malek Haddad. «J'ai vu un homme plein de vie», dira-t-il dans un témoignage filmé, rapporté par le directeur de la culture, Djamel Foughali. Ce dernier a expliqué hier lors d'une conférence de presse animée à la maison de la culture Al Khalifa, que dans ce contexte un vibrant hommage sera rendu à l'auteur de Ghada Oum El Qora, reconnu comme étant le père fondateur du roman algérien. A cet effet, un colloque national, le premier du genre, lui sera consacré les 25, 26 et 27 décembre au théâtre régional de la ville. Une enveloppe de 4 MDA (millions), partagée entre le ministère de la Culture et la wilaya de Constantine, a été allouée à une manifestation qui verra la participation de professeurs et enseignants nationaux, avec la présence de Leila Chafaï du Maroc, et Kamel Riahi de Tunisie. Pas moins de 25 conférences sur la vie, le parcours et l'œuvre riche et variée de Redha Houhou, sont prévues au programme. L'évènement, où il sera aussi rendu hommage à l'écrivain Tahar Ouattar, disparu récemment, que les spécialistes considèrent comme le disciple de Houhou, sera marqué par la projection de deux films-documentaires. Le premier est l'œuvre de Mohamed Ezzaoui, qui a accompagné Tahar Ouatar lors d'un récent séjour à Paris pour des soins, et le second est tiré d'une émission télévisée qui lui a été consacrée par Wassiny Laâredj. Le hall du TRC abritera également une exposition de 15 toiles réalisées par Imène Mebarki.