Les bus devaient être commandés auprès de la SNVI de Rouïba mais rien n'a encore vu le jour, le projet étant toujours à l'arrêt sans qu'aucune explication officielle ne soit fournie. Bien que prévu pour 2010, le démarrage de la nouvelle société publique de transport urbain a été retardé pour des raisons inconnues. Rappelons que, lors d'une visite dans la wilaya en novembre 2009, le ministre des Transports, Amar Tou, avait annoncé la création de cette entreprise et procédé à l'installation de sa nouvelle direction en son siège à la sortie sud de la ville de Chlef, sur la route menant à Sendjas non loin de l'autoroute. Il avait également annoncé que des bus seront commandés auprès de la SNVI de Rouïba pour les besoins de cette société. Mais rien de tout cela n'a encore vu le jour, le projet étant toujours à l'arrêt sans qu'aucune explication officielle ne soit fournie sur ce retard. Pourtant, dans d'autres régions du pays, les bus de la nouvelle entreprise publique circulent déjà au grand bonheur des usagers. Il faut signaler que Chlef figure parmi les huit wilayas retenues dans le cadre de l'opération pilote initiée par le ministère des Transports. Les commentaires vont bon train quant à la volonté des pouvoirs publics de mettre à exécution leur projet, dont le besoin se fait nettement sentir. En effet, l'exploitation de la nouvelle STU devait mettre fin à l'anarchie qui caractérise le transport urbain au chef-lieu de wilaya. Celui-ci est sous le monopole quasi général des transporteurs privés, échappant ainsi à tout contrôle des services concernés. En majorité des jeunes, les conducteurs de bus ne respectent ni le code de la route ni le cahier des charges régissant ce type d'activité. Malgré leur nombre sans cesse croissant, ils n'assurent que partiellement la couverture des zones urbaines, dont les quartiers périphériques de la ville de Chlef. D'où la nécessité de relancer ce projet qui est susceptible, selon beaucoup de spécialistes, de régler ce problème crucial.