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De l'eau chichement distribuée et un déficit de transport Cité Oued El Hdjar à Didouche Mourad
Publié dans El Watan le 30 - 12 - 2010


Dans les immeubles, les jours de pluie sont vécus comme un calvaire, alors que les vides sanitaires sont devenus des paradis pour les rats. Située sur une colline, la cité de Oued El Hdjar, à Didouche Mourad, est en passe de devenir plus grand que le vieux village. Des dizaines d'immeubles de cinq étages se confondent avec l'horizon, ressemblant tous à des cages à poule. Une spécialité locale. «Quand on a emménagé, il y a une dizaines d'années, le calme et la quiétude régnaient à Oued El Hdjar, à telle enseigne que les citadins de Didouche Mourad nous jalousaient, eux qui s'étranglaient dans le village devenu trop étroit. Mais les choses ont bien changé», nous dira un habitant du quartier. Très vite, selon notre interlocuteur, les immeubles se sont fissurés, chose d'ailleurs facilement vérifiable à l'œil nu. Les jours de pluie sont vécus comme un calvaire par les habitants, qui voient leurs murs et plafonds infiltrés. Les intempéries se déversent dans les vides sanitaires, les transformant en cloaques, véritable paradis des rats et des moustiques. «Nous avons alerté à plusieurs reprises les services de l'OPGI. Leurs agents se sont déplacés l'année passée, ont pris des photos et fait un constat. Mais depuis, nous ne voyons rien venir», ajoute le même habitant. Les immeubles de la cité ne sont plus qu'un amas de cubes superposés où tout manque : la lumière dans les escaliers, les dévidoirs, le balayage communal et l'éclairage public. Il est vrai quand même que tous ces aléas sont attribués à la prolifération des commerces en tout genre ; ce qui d'un côté évite aux habitants de se déplacer au village, au vu de la rareté du transport. A ce propos, notre interlocuteur explique: «Le transport constitue également un problème puisque les bus arrivent de Constantine, où la plupart des habitants de Oued El Hdjar travaillent ou étudient, s'arrêtent au village; pour rejoindre nos demeures, on est obligé de débourser encore pour prendre des minibus poussifs dont les horaires sont plus qu'aléatoires; ils n'assurent d'ailleurs le service que jusqu'à 17 h. Au-delà, seuls les fraudeurs continuent d'exercer, en maître des lieux, en assurant des navettes à leur guise et à des tarifs qu'il est impossible de discuter.» Les habitants de Oued El Hdjar sont aussi confrontés à un phénomène presque inconnu à Didouche Mourad: l'insécurité. C'est vrai que cela n'atteint pas le degré de gravité enregistré au chef-lieu ou à la nouvelle ville Ali Mendjeli, mais l'on signale tout de même quelques délits comme les agressions ou les cambriolages d'appartements. Les riverains revendiquent d'autre part une meilleure prise en charge de leur quartier. Ils réclament, entre autres, l'ouverture d'un bureau de poste, car ils refusent de se déplacer jusqu'à Didouche Mourad pour retirer leurs salaires ou payer des factures et d'être ainsi obligés de faire la chaîne pendant des heures. L'alimentation en eau potable constitue également un souci crucial pour eux. Les habitants affirment ne recevoir le précieux liquide que deux fois par semaine et durant quelques heures seulement. Ce qui est très insuffisant pour couvrir leurs besoins. Rien n'a été cependant fait, en dépit du fait que la situation ait été portée à la connaissance des autorités locales.

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