Le bilan comparatif affiché mercredi dernier par le groupement de la Gendarmerie nationale concernant le troisième trimestre 2004 et 2005 souligne que le nombre d'accidents, de morts et de blessés déplorés dans cette tranche de l'année a été sensiblement le même. 130 accidents corporels, 21 morts et 336 blessés dans cette tranche de l'année 2005 et 165 accidents corporels, 23 morts et 339 blessés pour celle de 2004. Ce qui laisse supposer à plus d'un titre que l'extrême rigueur des sanctions prévues dans la nouvelle législation routière, reconnue comme étant des plus dissuasives, n'a pas fait pour autant lever le pied aux automobilistes qui continuent à payer un lourd tribut à l'ivresse de la vitesse et au non-respect des dispositions du code de la route. En outre, le bilan délivré à la faveur d'un point de presse par le commandant de groupement de la GN fait état, pour le compte des dix premiers mois de l'année 2005, d'une délinquance routière meurtrière qui a inscrit 433 accidents corporels, 50 morts et 889 blessés, dont certains garderont des séquelles à vie. Même constat pour l'année 2004 marquée par 591 accidents corporels, 81 morts et 1032 blessés.