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Révolte des citoyens de Bordj El Kiffan
Suite aux pluies diluviennes
Publié dans El Watan le 20 - 11 - 2005

La Télévision nationale en particulier et les médias publics en général continuent de méconnaître les mouvements de contestation qui se propagent un peu partout dans la capitale. Pas plus tard que jeudi dernier, des dizaines de citoyens des quartiers Ali Amrane et Bateau cassé, à Bordj El Kiffan, ont bloqué la circulation routière sur la RN 24 vers Bordj El Bahri, perturbant ainsi le trafic routier.
Munis de pneus usités, de troncs d'arbres et de toutes sortes d'objets, ces contestataires ont brûlé les pneus, tout en scandant des slogans hostiles aux autorités locales. Et pour cause. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale ont été désastreuses. Les eaux usées des fosses septiques ont débordé sur la chaussée dégageant des odeurs nauséabondes des excavations. Ce n'est que suite à l'intervention des forces de l'ordre et au déplacement des responsables locaux et ceux de la wilaya déléguée que la situation a connu une certaine accalmie. L'obstruction des avaloirs des regards et des rigoles par toutes sortes de déchets, ainsi que le manque d'entretien de ces conduites font qu'à chaque averse, le problème des inondations ressurgit. Et ce n'est pas la première fois que la commune de Bordj El Kiffan est sujette à pareille contestation. La semaine dernière, les quartiers L'Artisanat et Mouhous ont été le théâtre de mêmes événements. Les contestataires ont soulevé divers problèmes liés à l'assainissement, l'état des routes, l'éclairage public, etc. Les autres quartiers et lotissements de cette commune ne sont pas à l'abri des contestations. Contacté, le conseiller du maire, Maâmar Zouaï dira que sa commune, de part sa superficie de plus de 27 km² et ces 180 000 habitants, est vaste. Elle est difficile à gérer, d'autant plus que le civisme ne constitue pas la priorité des citoyens. « Si les avaloirs n'ont pas été désencombrés pendant l'été, comment voulez-vous qu'il n'y ait pas de problèmes pendant les chutes de pluies ? », s'est interrogé notre interlocuteur tout en faisant porter la responsabilité aussi bien aux citoyens qu'aux organismes responsables. « Nous sommes tous responsables et nous devons travailler la main dans la mains afin de régler les problèmes des citoyens », atteste ce responsable qui précise que pas moins de sept projets d'assainissement seront lancés incessamment. Inscrits sur le budget communal, ces projets s'ajouteront à ceux du bitumage des routes de plusieurs quartiers de Bordj El Kiffan qui seront lancés dans les prochains jours. Il va sans dire qu'à chaque précipitation climatique, ce sont des citoyens démunis, vivant pour leur écrasante majorité dans des cités bidonvilles ou dans des quartiers délaissés, qui se soulèvent pour crier haut et fort leur ras-le-bol. Routes barricadées et pneus brûlés constituent aujourd'hui, pour ces contestataires, le meilleur moyen de faire entendre leurs revendications.

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