Les statistiques, que les responsables de l'ANDI-Tiaret avaient avancées, font état d'un malaise profond qu'il ne faudrait pas occulter. La loi, portant accès au foncier industriel, pour les potentiels investisseurs, ne semble pas obtenir l'adhésion de tout le monde. Les propos proviennent de personnes venues assister aux débats clôturant la journée d'information animée par les responsables de l'ANDI, (Agence nationale de développement de l'industrie), appuyés par des responsables locaux et la Chambre de commerce et d'industrie «CCI-Sersou». Au-delà des statistiques, que les responsables de l'ANDI-Tiaret, qui englobe les wilayas de Tissemsilt et Relizane, avaient avancées subsiste un malaise profond qu'il ne faudrait pas occulter. Les arguments soutenus lors des débats font d'ailleurs ressortir, pour les uns, «les mauvaises interprétations et lectures de textes» et pour d'autres «l'absence de viabilisation et de commodités minimales». Plus explicite, M.Benahmed Baghdad fait savoir qu'il y a «beaucoup d'intervenants dans le circuit» et «les potentiels investisseurs ne s'astreignent pas, avant le lancement des projets, à l'élaboration d'études exhaustives». D'autres voix se sont jointes, unanimes, pour «dénoncer les dérives d'une loi qui ne favorise pas les vrais investisseurs mais qui ne profite qu'aux spéculateurs». Depuis 2006, 1169 projets ont été avalisés par l'ANDI à Tiaret, Tissemsilt et Relizane dont 402 dans le domaine de la construction, 512 dans les transports, 105 pour l'industrie et 8 pour la santé. 13462 postes d'emplois auraient été créés.