Hélène Carrère d'Encausse, éminente historienne, spécialiste de l'Union soviétique et secrétaire perpétuelle de l'Académie française, dont les propos suivants ont été rapportés par Libération, a expliqué la crise des banlieues françaises à la chaîne de télévision russe NTV dans les termes suivants : « Ces gens, ils viennent directement de leurs villages africains. Or, la ville de Paris et les autres villes d'Europe, ce ne sont pas des villages africains. Par exemple, tout le monde s'étonne : pourquoi les enfants africains sont dans la rue et pas à l'école ? Pourquoi leurs parents ne peuvent pas acheter un appartement ? C'est clair, pourquoi : beaucoup de ces Africains, je vous le dis, sont polygames. Dans un appartement, il y a 3 ou 4 femmes et 25 enfants. Ils sont tellement bondés que ce ne sont plus des appartements, mais Dieu sait quoi ! On comprend pourquoi ces enfants courent dans les rues. » Dans cette même interview, diffusée dimanche soir, l'académicienne ajoutait : « Pendant des années, le gouvernement n'osait même pas appeler ces gens des ‘'hooligans'' : ce mot n'était pas autorisé. Lorsque Nicolas Sarkozy les a appelés ‘'voyous'' et ‘'racailles'', ces jeunes gens, ces chéris, ont demandé qu'il s'excuse. En France, nous avons une abominable manie des excuses », poursuivait l'historienne