L'unanimité s'est faite autour des bonnes conditions ayant entouré le départ et l'arrivée ce dernier mois des 4897 candidats au petit pèlerinage. Alors qu'en 2004, seuls 8 vols dans les 2 sens ont été enregistrés, pour 2005, les intervenants (Air Algérie- EGSA, Police des Frontières, Douanes et services de Santé) ont eu à canaliser le rush généré par pratiquement 2 vols quotidiens pour un nombre global de 50 vols (aller/retour). Qu'ils soient de Annaba, Guelma, Skikda, Souk Ahras, El Tarf et Tébessa, les pèlerins et leurs accompagnateurs n'ont pas tari d'éloges. « Jamais, je n'ai vécu pareille situation qui est tout à l'honneur de l'ensemble des services aéroportuaires dont la disponibilité et la célérité ont permis de canaliser dans des conditions idoines les pèlerins. Pour une fois, je ne crois pas qu'on puisse trouver un seul d'entre eux pour se plaindre d'un quelconque comportement des représentants de ces services. Pourtant, les vols étaient tous programmés à quelques minutes du ftour, c'est-à-dire au moment où la fatigue du jeûne se fait le plus ressentir. Avec la réalisation de la nouvelle aérogare, ça ne peut que s'améliorer », a déclaré hadj Embarek, pèlerin habitant à Annaba. Eloges d'autant plus mérités, quand on sait que les horaires des vols avaient été programmés à une heure de la rupture du jeûne. Contrairement aux précédentes années et malgré le nombre de pèlerins et celui de leurs accompagnateurs, les portes de l'aérogare sont restées totalement ouvertes. Ce qui, selon les travailleurs de l'aérogare Rabah Bitat, n'a perturbé en rien les procédures d'enregistrement et de contrôle des passagers à destination ou en provenance des lieux saints de l'Islam.