Des diplômés face à la bureaucratie Des élèves de l'enseignement professionnel se plaignent ces derniers temps de la non-réception de leur diplôme alors qu'ils ont terminé leurs études, pour certains, depuis au moins quatre ans. Une simple attestation leur a été remise mais qui ne peut en aucun cas faire office de diplôme surtout pour l'engagement à un emploi où tout simplement pour le suivi administratif. D'ailleurs, plusieurs auditeurs étaient quelque peu décus de la prestation des responsables de l'enseignement de la formation professionnelle qui s'exprimaient en direct sur la radio lorsqu'ils ont abordé ce sujet. Plusieurs autres problèmes ont été soulevés au cours de cette émission, mais le côté bureaucratique l'a largement emporté sur l'aspect pratique à même d'attirer les jeunes vers les instituts de la formation professionnelle. Primes d'indeminités pour les praticiens du sud Le ministre de la Santé a affirmé que les primes d'indemnités seront majorées pour les praticiens exerçant dans les zones prioritaires (enclavées). S'exprimant en marge de la deuxième journée médicale du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), M. Ould Abbès a indiqué que l'octroi de ces indemnités aux praticiens de la santé publique vise à améliorer la qualité des soins de proximité et une meilleure couverture sanitaire nationale. Il faut précisier que plusieurs structures du secteur de la santé au niveau de certaines régions du Sud se trouvent dépourvues de médecins spécialistes d'où le déplacement des populations malades vers les grandes villes avec toutes les conséquences sur ce genre de voyages. Arnaque sur la vente des oranges Si l'orange est à portée des bourses, il n'en demeure pas moins que des agrumiculteurs se disent révoltés par les prix affichés. Les oranges sont vendues à 20 DA déclarent certains fellahs, étonnés de constater que ce fruit est revendu à 100 DA dénoncant ainsi cette arnaque qui se fait sur le dos des consommateurs. Ce n'est certes pas la première fois que le client paye la facture de l'anarchie et du manque de contrôle, mais cette fois-ci, les fellahs de la Mitidja ont tenu à faire entendre leur voix au cours d'une rencontre des agrumiculteurs de la wilaya de Tipasa. La Chambre de l'agriculture de la wilaya (CAW) de Tipasa a réuni ses fellahs durant le week-end dernier, pour évaluer le travail réalisé à ce jour par ces producteurs des agrumes d'une part et d'autre part, permettre à l'assistance d'échanger leurs expériences en présence des scientifiques Pas de sucreries dans les écoles L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé de bannir des écoles la commercialisation des aliments riches en graisses, en sucres ou en sel, sources d'obésité. Dans ses recommandations non contraignantes, l'OMS estime que «les lieux accueillant des rassemblements d'enfants devraient être à l'abri de toute forme de commercialisation d'aliments à haute teneur en graisses saturées, en acides gras, en sucres libres ou en sel». L'OMS considère que ces produits trop riches ne devraient également pas être autorisés dans des lieux où les enfants ont des activités sportives ou culturelles. Quelque 43 millions d'enfants non encore scolarisés dans le monde sont obèses ou souffrent de surpoids.