Aujourd'hui, les cadres syndicaux de tous les complexes et usines de la plateforme pétrolière d'Arzew observeront, comme première action, un sit-in devant le siège de la société SAFIR pour manifester leur solidarité avec les travailleurs de cette société qui entament leur troisième semaine de grève. En effet, ce bras de fer perdure depuis le 12 novembre dernier, lorsque le collectif des travailleurs de Safir, lors d'une assemblée générale extraordinaire, ont décidé d'empêcher le directeur général et le directeur technique d'accéder à leurs bureaux. C'est ainsi que mardi dernier, une conférence des cadres syndicaux de la plateforme d'Arzew s'est tenue, en présence des responsables de l'union de wilaya, au siège de l'union territoriale d'Arzew. « Cette conférence des cadres, selon le SG de l'UT d'Arzew, est organisée pour décider collectivement des actions à mener pour sauvegarder l'outil de travail des travailleurs de Safir, de l'entreprise portuaire d'Arzew (EPA) et ceux de SOCOTRAB (Bethioua) dont les travailleurs ont d'ailleurs exposé leurs préoccupations et les dérives qu'enregistrent leurs entreprise respectives. » En tout état de cause, cette action semble marquer une escalade incontestable dans le bras de fer qui oppose les travailleurs et les gestionnaires des entreprises suscitées. En effet, selon le secrétaire général de l'union territoriale d'Arzew, « si aucune amélioration n'est enregistrée dans la gestion de ses trois dossiers, l'ensemble des unités, entreprises et sociétés relevant de l'union territoriale d'Arzew marqueront une journée de grève générale pour attirer l'attention. » Dans le cas ou aucune avancée significative n'est perceptible dans la gestion de ses trois dossiers, nous n'aurons d'autres choix que celui d'aller à la confrontation, mais nous ne laisserons pas tomber les travailleurs. conclura notre interlocuteur.