Le Snapap critique la gestion des œuvres sociales Benelmili, secrétaire de wilaya du Snapap, lors d'une conférence de presse animée au siège du syndicat, a exposé plusieurs points, est revenu sur la problématique de gestion des œuvres sociales, le problème relatif à la création d'une section syndicale au centre de formation professionnelle de la zone Palma, ainsi que sur le changement de la commission des activités sociales conformément au procès juridique n°3673 enregistré en 2010. Il a par ailleurs appelé hier les militants de ce syndicat à faire preuve de sagesse, faisant allusion à la marche que certains partis et syndicats comptent organiser le 12 février. «Notre syndicat autonome insiste beaucoup sur le calme et la sagesse, seuls en mesure de régler les problèmes de notre société, sans aucune intervention extérieure», ajoutera-t-il.
Grève à l' INATAA : La colère monte d'un cran La colère est montée hier d'un cran à l'université Mentouri, où les étudiants de l'institut national de l'alimentation et des techniques agroalimentaires (Inataa), toujours en grève, ont tenu un autre sit-in devant les deux accès du rectorat du campus central. Les grévistes ont réclamé un décret officiel signé par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour la prise en charge de leurs revendications. Il s'agit, entre autres, d'une appellation officielle pour l'institut avec leur intégration dans la fonction publique, prenant en compte les anciennes promotions. «Nous avons envoyé nos revendications la semaine dernière, et à ce jour, nous n'avons rien reçu», a déclaré le chargé de la communication de l'institut. Celui-ci a annoncé qu'une marche sera organisée aujourd'hui à partir de l'institut, sis au 7ème km, jusqu'à l'université centrale.
Béni Yagoub (Benbadis) : Raccordement de 230 logements au réseau de gaz Béni Yagoub, une localité de plus de 1700 âmes, dans la commune de Benbadis, vient de bénéficier de travaux de raccordement au réseau de gaz de ville au profit de 230 familles. Selon un membre de l'APC de Benbadis, deux cents autres familles seront raccordées à leur tour durant le 1er semestre de l'année en cours. Bien que cette opération ne soit pas passée sans susciter la joie des habitants de cette petite bourgade, ces derniers ne cessent pas pour autant de rappeler aux autorités leurs engagements à régler des problèmes soulevés il y a des années. «Nous sommes alimentés en eau potable un jour sur deux et durant une demi heure seulement, en plus l'eau est souvent de qualité douteuse, ce qui nous oblige à l'acheter chez les propriétaires de citernes, qui, eux la ramènent à partir de sources sur le flanc de la montagne», ont-ils déclaré. Par ailleurs, les résidants relèvent l'état de dégradation indescriptible dans lequel se trouve la salle de soins. «Même si les moyens d'effectuer les consultations existent, l'état dans lequel se trouve la salle ne nous facilite pas le travail», a noté un médecin. Selon les habitants, le bureau de poste n'ouvre que deux jours seulement, lundi et jeudi, et un seul agent assure le service.
Ecole Boublat Salah : Une sortie pleine d'embûches Plusieurs parents d'élèves attirent l'attention des autorités communales sur le danger que représente pour leurs enfants l'extérieur immédiat de l'école primaire Boublat Salah, sise à Sidi Mabrouk, cité Hadj Ahmed Bey (ex-Lauriers-Roses). «C'est un chemin incliné, accidenté, boueux, plein de ronces et de grosses pierres, un vrai piège pour nos enfants, surtout les plus petits, qui font quotidiennement des chutes. Il y en a même qui ont eu des fractures et des blessures sérieuses», explique une mère de famille, dont le petit garçon est tombé sur cet escarpement pierreux, se blessant à la tête. Ces parents disent que la sortie initiale de cette école se trouvait avant sur la partie latérale de l'établissement, donnant directement sur un chemin goudronné, au milieu des habitations, et qu'elle a été détournée au profit d'un résident qui l'utiliserait pour garer ses voitures. Les alentours d'une école se doivent d'être sécurisés sur tous les plans, et dans ce cas précis les autorités concernées ont le devoir d'y remédier.