Les voyageurs résidant dans la commune de Mouzaïa, utilisant le transport suburbain sur la ligne El Affroun-Blida, se plaignent depuis plusieurs années de l'absence d'abribus dignes de ce nom, au niveau des cinq arrêts de bus de voyageurs que compte cette commune. Les deux abribus existant au niveau des deux arrêts de l'entrée est de la ville ne répondent pas aux normes exigées, puisque ils sont dépourvus de parois. En hiver, les voyageurs se rendant à Hadjout ou El Affroun attendent l'arrivée des bus sous la pluie ou sous des arbres, comme c'est le cas pour l'arrêt situé juste à côté du boulodrome. Il en est de même pour ceux qui se rendent à La Chiffa ou Blida, et qui attendent leur bus au premier arrêt de l'entrée ouest de la ville. Il n'existe aucun abribus adapté devant permettre aux citoyens de se protéger contre la pluie ou le soleil en été. A plusieurs reprises, des universitaires, des travailleurs et des particuliers se sont plaints de cette situation inconfortable. «L'APC devrait installer des abribus avec des parois et équipés de bancs pour permettre aux personnes âgées de les utiliser en attendant l'arrivée du bus», exige un usager de la ligne Mouzaïa-Blida. Un autre citoyen, se rendant plusieurs fois par semaine au chef-lieu de wilaya, déplore la fuite de leurs responsabilités des élus locaux, qui ne font, selon lui, aucun effort pour améliorer le confort de leurs concitoyens. Il est vrai que l'aménagement urbain, quoique présentant des anomalies, ne se limite pas seulement à la pose de carrelage. Les autorités locales doivent prendre exemple sur la localité limitrophe de La Chiffa, pour mettre à la disposition des usagers des abribus. En outre, les citoyens de la ville de Mouzaïa souhaitent que les autorités locales inscrivent dans leurs prochains projets la construction d'une gare routière, afin de mettre fin à l'anarchie du transport des voyageurs qui règne en différents points de la ville.