Après avoir usé de toutes les voies de recours, six travailleurs de l'entreprise des eaux minérales de Saïda sont entrés en grève, depuis hier, pour protester énergiquement contre leur licenciement jugé abusif. Même les décisions de justice et la fameuse grosse n'ont pu convaincre les responsables de l'entreprise privée pour les réintégrer. D'autre part, les employés de l'usine par le biais d'une pétition dénoncent les agissements de l'acquéreur qui n'a pas daigné respecter des clauses du contrat de cession. Un égard qui se traduit par un licenciement arbitraire des travailleurs, pressions exercées sur les employés pour le départ volontaire, démission et retraite anticipée, affectation des travailleurs à des postes subalternes pour des cadres. «Il y avait 183 travailleurs en mai 2008, il en reste uniquement 65. Pourtant, le contrat de cession article 5 stipule le maintien de la totalité des effectifs existants à la date de la cession», affirment les grévistes.