Les travailleurs demandent l'ouverture d'une enquête Plus de 600 travailleurs au projet du tramway réclament l'ouverture d'une enquête par les services de l'inspection du travail sur les dépassements et les violations du code de travail par le chef de service du personnel et les responsables de l'entreprise italienne Pizarotti. Une revendication qui fait suite à une grève entamée dimanche dernier devant le siège de la direction générale à Zouaghi. «Les responsables italiens ne cessent de nous humilier, car à la moindre réclamation, le travailleur est licencié sans préavis», a déclaré le représentent syndical des travailleurs. Selon un communiqué dont une copie a été remise à El Watan, les grévistes affirment qu'ils font face à plusieurs problèmes. Ils citent, entre autres, le retard dans le paiement des salaires, le manque de moyens de sécurité et l'absence de propreté. «Nous travaillons plus de dix heures par jour pour un salaire maximal de 13 000 DA, sans compter le manque de moyens de sécurité et de commodités comme les sanitaires et les vestiaires, alors qu'une seule ambulance a été affectée pour tout le projet», affirment des employés. Les travailleurs n'ont pas manqué, à chaque fois, de dénoncer les agissements du chef de personnel, qui n'arrête pas, disent-ils, de les sanctionner sans raison. «Au mois de novembre dernier, pas moins de 700 ouvriers ont été sanctionnés», a ajouté le représentant des travailleurs. Après plusieurs tentatives de joindre un responsable de la direction ou le chef de service du personnel, dit El Hadj Saleh, nous n'avons reçu aucune réponse. L'on saura sur place que le chef du projet a quitté, samedi dernier, le territoire national vers l'Italie, et que personne n'est autorisé à faire des déclarations.