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L'Etat algérien donnera-t-il son aval ?
Renouvellement du contrat pour ArcelorMittal
Publié dans El Watan le 21 - 03 - 2011

Le premier round des négociations autour du renouvellement du contrat de partenariat, conclu en 2001, entre l'Etat algérien et l'indien Ispat, actuel ArcelorMittal, vient de s'ouvrir à Alger, et ce, à l'approche de la fin des dix années de gestion.
En effet, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, le directeur général d'ArcelorMital Annaba, Vincent Le Gouic, le président-directeur général du groupe Sider et le président du directoire de la SGP Transolb ont commencé, depuis jeudi dernier, à débattre de tout ce qui a trait aux intérêts stratégiques des deux parties.
Du côté indien, il s'agit avant tout d'aboutir à la reconduction des avantages liés aux investissements directs étrangers (IDE) dont il avait bénéficié au moment de sa reprise des actifs du défunt groupe Sider à hauteur de 70%. Pour les vis-à-vis algériens, l'enjeu majeur consiste à obtenir du numéro un de la sidérurgie mondiale de nouveaux et solides investissements non sans la création davantage d'emplois.
La bataille pour ArcelorMittal s'annonce très difficile, car il doit savoir être plus convaincant pour pouvoir bénéficier une nouvelle fois de l'exonération des taxes et impôts, une réduction de 70% du coût des redevances énergétiques (gaz électricité) et un abattement des taxes douanières sur les exportations. En contrepartie, il est appelé à réussir à défendre l'ambitieux plan de développement industriel 2011-2015 de 500 millions d'euros avec tous ses volets et à expliquer de manière efficace le montage financier nécessaire à sa mise en route.
A Annaba, loin des débats politiques de la capitale Alger, les avis concernant la portée de l'association à l'empire ArcelorMittal, divergent.
En effet, si certains cadres et syndicalistes se plaisent toujours à dire que la privatisation du complexe sidérurgique d'El Hadjar est une bonne chose voire la meilleure option, d'autres, et ils sont nombreux au bout de la dixième année de partenariat, ont gardé intacte la certitude que leur employeur a décroché le gros lot et qu'il est en passe de le rejouer. Cette certitude est actuellement dans toutes les discussions des syndicalistes, politiques, cadres gestionnaires et d'exécution, organisations professionnelles à Annaba et dans les régions limitrophes.
Pis, ils demeurent à ce jour convaincus que les Algériens sont au cœur d'une vaste partie de poker menteur où pullulent les non-dits vu l'enchevêtrement des enjeux et des intérêts occultes qui dépassent les frontières. Pour les premiers, c'est-à-dire les favorables au renouvellement du contrat, il est aujourd'hui clair que ceux qui disaient, à peine quelques années après l'entrée en vigueur de contrat de partenariat, que «la tentation serait grande pour le capital étranger de se désengager sans préavis dès que le processus technologique de production est dépassé mondialement. Autrement dit, il ne s'impliquerait pas dans une opération de réinvestissement pour moderniser les équipements».
Les investissements de plus de 120 millions de dollars jusque-là investis ainsi que le plan de 500 millions d'euros annoncé pour les cinq années à venir, essentiellement axé sur la modernisation des installations phare de l'usine, en sont la preuve parfaite. Le syndicat, maillon fort de la longue chaîne qui va de Annaba au Luxembourg où est basée la société mère ArcelorMittal, par la voix de Smain Kouadria, son secrétaire général, était parmi les «opposants». Aujourd'hui que les données sont tout autres, il est devenu l'allié de la direction générale de la filiale algérienne ArcelorMittal Annaba.
Pour relever avec succès le challenge ; renforcer sa présence et conforter sa position aussi bien sur le marché national qu'international, elle peut désormais compter sur l'appui du partenaire social. Ce notable changement de cap, le syndicat l'explique en faisant valoir qu'à l'exception de quelques manquements à certains engagements, l'employeur a entendu et globalement satisfait les revendications des quelque 5700 travailleurs. Partant, dans un contexte relationnel visiblement apaisé, l'ère où on criait haut et fort à la nationalisation du complexe ou à aller vers le 51/49% est révolu à moins qu'un événement inattendu ne vienne chambouler la donne. Seul le résultat des négociations algéro-indiennes actuelles pourraient déterminer l'avenir du complexe sidérurgique El Hadjar qui n'a que trop fait parler de lui.


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