Les travailleurs de COGB la Belle sont entrés en grève «illimitée» le 20 mars. La section syndicale UGTA de l'entreprise dénonce «la dégradation» de l'entreprise, la «fermeture de plusieurs ateliers» et le «non-payement» des différentes indemnités inhérentes. Ce qui contredit manifestement la stratégie ayant conduit à la privatisation de l'entreprise, à savoir concéder de «nouveaux investissements» à même de créer de nouveaux postes d'emploi. Le directeur général est pris à partie dont la gestion du personnel est caractérisée par des mutations jugées «arbitraires». La section syndicale appelle les travailleurs de l'entreprise et convoque la solidarité des syndicalistes de tous les autres secteurs d'activités pour prendre part au rassemblement qui doit se tenir aujourd'hui devant l'entrée de l'usine. Un rapport de force qui, seul, pourrait, estiment les grévistes, amener l'Etat à revenir sur la privatisation de l'entreprise. Une reprise de celle-ci par l'Etat serait «le souhait des travailleurs». Quant à «l'illégalité» de la grève prononcée par la direction, la section locale de la Laddh se dit solidaire des travailleurs dans la revendication de leurs droits légitimes consacrés par la Constitution.